Vous trouverez dans cet espace les tribunes libres des groupes politiques composants notre conseil municipal.
Ensemble pour Maule, liste conduite par Laurent RICHARD.
Site internet : https://ensemblepourmaule.fr/
Publication dans le Maule Contacts N°401
Lors du conseil municipal du 5 février 2024 nous avons voté à l’unanimité (moins une abstention) la motion présentée par le Département des Yvelines. Pour mémoire, le département a financé intégralement notre maison médicale pour environ quatre millions d’euros et nous a octroyé encore un million d’euros de subventions en 2023. Pour vitales que soient ces subventions, ce n’est pas la seule raison de ces explications complémentaires et un bref rappel s’impose.
En 2010, la taxe professionnelle est remplacée par la contribution économique territoriale (CET), composée de la Cotisation sur la Valeur Ajoutée Des Entreprises (CVAE) et de la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE). Pour les communes, cette taxe a été compensée par la Dotation de Compensation de Réforme de la Taxe Professionnelle (DCRTP) et le Fonds National de Garantie Individuelle de Ressources (FNGIR). Parallèlement aux compensations verticales (de l’État) des mécanismes de péréquation horizontale (entre collectivités) ont été mis en place tel le Fonds National De Péréquation Des Ressources Intercommunales Et Communales (FPIC). Notre intercommunalité est ainsi considérée comme « riche » et verse une péréquation de l’ordre de 2,5 M€.
En 2020, la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales et de la CVAE ont modifié les ressources des départements. Depuis 2021, la part de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) des Départements a été transférée au bloc communal. La perte de cette ressource par les départements, sur laquelle ils avaient un pouvoir de taux, est compensée par une fraction de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Par ailleurs, la CVAE due par les entreprises au titre de l’année 2023 est réduite de moitié et affectée à l’État. Tout comme la perte de TFPB, la suppression de la CVAE sera compensée par une fraction de la TVA…
Pardon pour ces quelques lignes assez absconses qui pourtant ne sont qu’une infime partie de ce qu’on peut lire dans les Lois de Finances successives et leurs notes « explicatives ». Des mécanismes financiers incompréhensibles mêmes aux initiés. Ce qu’on peut retenir, c’est qu’au fil des réformes fiscales, le système n’a cessé de se complexifier et les flux financiers de se rallonger. À l’instar d’un réseau de distribution d’eau, plus le circuit financier entre celui qui paye et celui qui reçoit est long, plus il y a de pertes. Il faut en finir avec cette complexité qui ne réduit pas les impôts mais les déplacent et les compensent par une dette nationale qui s’accroit sans cesse, en ajoutant qu’en règle générale, les compensations initiales décroissent avec le temps.
Dans ce contexte, il est apparu légitime d’adhérer à la motion présentée par le département des Yvelines lors du conseil municipal du 5 février 2024 pour demander à l'État :
à court terme, de prendre les mesures de compensation financière immédiates pour faire face à la chute brutale des droits de mutation à titre onéreux afin de permettre au département de poursuivre ses politiques de soutien aux communes et aux Yvelinois ;
à moyen terme, de garantir une forme d'autonomie financière aux conseils départementaux pour leur permettre de conduire les politiques publiques pour lesquelles ils ont été élus et ainsi de conforter nos principes démocratiques ;
d'opérer le transfert des ressources financières nécessaires pour conduire toutes les actions ou politiques qui seraient imposées aux départements.
Par ailleurs, le conseil municipal du 5 février 2024 :
affirme que le couple département - Commune, les deux plus anciennes collectivités territoriales de France, est uni par un lien historique qui forme le ciment de l'organisation territoriale de la République, favorisant l'égal accès aux services publics du quotidien ;
réaffirme le principe constitutionnel de la libre administration des collectivités territoriales qui ne saurait exister en pratique sans une forme de liberté d'ajuster ses ressources financières en fonction des conjonctures et en toute responsabilité ;
demande que l'État, garant de l'unité de notre pays, s'engage dans un chantier de décentralisation afin de restaurer l'autonomie pleine et entière des collectivités locales.
Olivier LEPRÊTRE
Pour la majorité municipale "Ensemble pour Maule"
Publication dans le Maule Contacts N°400
L'eau potable à Maule
Nous avons effectivement tous connu des moments où l’eau avait une couleur jugée anormale. Dans un tel cas, il faut savoir que la production de notre eau potable a été confiée au délégataire SUEZ par le Syndicat Maule-Bazemont-Herbeville (SIAEP) qui peut et doit fournir tous les renseignements nécessaires. La qualité de cette eau est contrôlée de multiples manières dans l’usine de Flins et par des relevés locaux placés sous la responsabilité de l’Agence Régionale de Santé. Les résultats sont affichés en mairie et disponible sur internet (https://www.toutsurmoneau.fr/eau-dans-ma-commune/Maule-78380/). Fort heureusement, la qualité de l’eau ne soulève aucune objection de la part de l’ARS.
En ce qui concerne la date de remise du rapport SIAEP, elle parait effectivement tardive mais son origine provient de la législation qui la fixe au plus tard à fin septembre (cf. article de loi ci-dessous). Il sera demandé une livraison plus tôt lors d’une prochaine réunion du Syndicat, sous réserve évidemment des contraintes nécessaires à l’élaboration du rapport par le délégataire. Il faut toutefois prendre en compte qu’il s’agit d’un contrat de longue durée et que les actions de relevés, de détections de fuite et de réparations sont réalisées au quotidien, indépendamment de l’aspect calendaire annuel. Ainsi en septembre 2024, il se sera écoulé 1 an de réalisations depuis la remise du rapport 2023, ce qui permet un contrôle d’évolutions de date à date.
Sur le chapitre des pertes en eaux, elles sont toujours regrettables et doivent être améliorées mais il faut prendre du recul sur les chiffres et faire plusieurs observations. 1) Même si l’on ne peut s’en satisfaire, elles sont inhérentes à tous les réseaux d’eaux, notamment en zone rurale qui comporte de longues distances et des canalisations souvent anciennes. L’indice officiel décrivant les pertes (référencé ci-dessous) fixe un rendement minimal de 68,69% pour 2022 alors que le rendement de notre réseau est de 83,4% soit 15 points au dessus du minimum légal. 2) Lorsque l’on observe tous les chiffres du tableau (p18), on note que les pertes sont passées de 122 120 m3 en 2016 à 91 603 m3 soit 25% de réduction sur l’exercice. Les 52% évoqués dans le rapport sont basés sur le chiffre de 2021 qui faisait état lui d’une baisse de 38,7% des pertes. Une étude approfondie de cette valeur apparait pertinente car elle présente un caractère incohérent par rapport aux années précédentes et suivante. 3) Le délégataire Suez a respecté son contrat en renouvelant 3068 mètres de réseau, au-delà des 2700 mètres imposés par le contrat 4) Pour finir, une évolution des règles du contrat pourra être étudiée lors de son renouvellement en 2025, sous réserve d’arriver à maintenir le prix du mètre cube d’eau dans une limite raisonnable pour les habitants.
En ce qui concerne le raccordement de la Ferme du Bois Henry, elle ne concerne pas la Secobra qui dispose de son propre surpresseur. Il est nécessaire de pondérer le montant de 130K€ qui comprend la TVA alors qu’elle est récupérée par le délégataire et les 37 k de renouvellement de réseau qui rentrent dans le cadre contractuel. La dépense n’est donc « que » de 75 k€ notamment pour la mise en place d’un surpresseur nécessaire à un débit suffisant pour l’alimentation en eaux des habitants de cette zone.
En conclusion, nous sommes bien évidemment d’accord sur l’importance à attacher à la préservation de la ressource en eau et continuerons à agir en conséquence au fil des réunions avec le délégataire Suez.
Références
Décret n° 2012-97 du 27 janvier 2012 relatif à la définition d'un descriptif détaillé des réseaux des services publics de l'eau et de l'assainissement et d'un plan d'actions pour la réduction des pertes d'eau du réseau de distribution d'eau potable
Article L5211-39
Version en vigueur depuis le 23 mars 2014
Le président de l'établissement public de coopération intercommunale adresse chaque année, avant le 30 septembre, au maire de chaque commune membre un rapport retraçant l'activité de l'établissement accompagné du compte administratif arrêté par l'organe délibérant de l'établissement. Ce rapport fait l'objet d'une communication par le maire au conseil municipal en séance publique au cours de laquelle les représentants de la commune à l'organe délibérant de l'établissement public de coopération intercommunale sont entendus. Le président de l'établissement public de coopération intercommunale peut être entendu, à sa demande, par le conseil municipal de chaque commune membre ou à la demande de ce dernier.
Hervé CAMARD et Philippe CHOLET
Titulaire et suppléant pour Maule au SIAEP
Pour la majorité municipale "Ensemble pour Maule"
Publication dans le Maule Contacts N°399
Remettre l’église au milieu du village
Lors du conseil du 2 octobre, nous avons tenté d’être précis et objectifs au travers d’une série de planches explicatives. Il semble que cet effort n’ait pas toujours pu ou voulu être compris, il est donc nécessaire de procéder à une nouvelle explication. Deux points majeurs ont ainsi été évoqués :
1) Un échange de 500 mètres de chemins dans l’application stricte de la Loi « 3DS ».
La loi 3DS de 2022 comportait un volet permettant l’échange simplifié de chemins pour limiter leur risque d’annexion. Cette loi impose 3 conditions : "Informer le public, Garantir la continuité du chemin rural, Respecter, pour le chemin créé, la largeur et la qualité environnementale, notamment au regard de la biodiversité, du chemin remplacé." Toutes ces conditions ont été scrupuleusement respectées, il ne s’agit nullement d’un « cadeau », ce qui serait évidemment contraire à la loi et interdit par la préfecture garante de la chose. Au chapitre de la biodiversité, nous avons d’ailleurs demandé à la Secobra, et conformément aux avis exprimés lors de l’enquête publique, de procéder à l’ajout d’une haie bordant le nouveau chemin en restant dans les limites du raisonnable financier. L’esprit de la Loi étant de simplifier, comme nous l’ont confirmé les services du Sénat, il n’y est nullement question de pouvoir assortir les échanges de conditions exorbitantes, de l’ordre de
400 000 €* pour un échange de chemins évalués par les Domaines à 4 000 € chacun. Une demande disproportionnée aurait pu faire l’objet du recours ultérieur d’un tiers (riverain, salarié, actionnaire, entreprise…) faisant prendre le risque à la commune seule de s’engager dans une démarche contentieuse, de régler des frais de procès et au pire de rembourser une dépense jugée abusive. Sans compter qu'il serait illusoire de penser qu'une telle négociation soit réalisable.
2) L’engagement de plantations de haies bénéfiques à tous et pas seulement à titre de filtrage.
Comme cela avait été indiqué par Laurent RICHARD (Maule Contact de juillet-août 2023) nous avons confirmé en Conseil et engagé, dès octobre 2023, une concertation avec les agriculteurs afin de les impliquer et de les assister dans la mise en œuvre du Pacte Haies gouvernemental annoncé le 29 septembre 2023 qui prévoit l’implantation de 50 000 km de haies d’ici 2030 avec 110 millions de subventions chaque année. Ainsi qu’il a été présenté en conseil municipal, nous souhaitons en effet suivre les recommandations de l’office français de la biodiversité (https://www.ofb.gouv.fr/) qui liste les avantages de l’implantation de haies à savoir notamment la conservation de la biodiversité, la protection des cultures, le stockage du carbone et la production de bois, la stabilisation et l’enrichissement des sols, la fonction de barrière physique contre les produits phytosanitaires.
L’enjeu n’est donc pas les 300 mètres de haies qui correspondent aux demandes de l’enquête publique, doivent donc être respectés et le seront mais de plusieurs kilomètres de haies plantés à terme le long de chemins communaux comme la Majorité Municipale l'a approuvé lors de ce Conseil Municipal du 2 octobre et comme s'y est engagée la Secobra.
3) Une belle entreprise mauloise
Le rôle des élus étant également de protéger les entreprises de leur territoire qui en sont les forces vives, il convient de revenir sur ce qu’on peut appeler un « Secobra-bashing ».
L’entreprise Secobra a été créée en 1902 par des brasseurs et son objectif est de sélectionner des semences de blé et d’orge de meilleure qualité pour l’industrie, de meilleure agronomie pour l’agriculteur, dont la résistance aux bio-agresseurs (insectes, maladies), qui nécessiteront par définition moins de traitement voire dans certains cas l’arrêt d’un traitement (tolérance aux pucerons par le gène de résistance à la jaunisse).
L’entreprise a une renommée mondiale dans le secteur de la bière. Elle est implantée en France, en Angleterre, en Allemagne et en Australie. Son centre de recherches
« Secobra Recherches » est installé à Maule depuis 1936, paye ses impôts à notre intercommunalité, emploie 44 personnes en CDI, 8 à 10 apprentis et 30 à 35 jobs d’été. La quasi-totalité des employés permanents sont des ingénieurs et techniciens hautement qualifiés en agronomie, bien au fait des aspects écologiques et ainsi forcément respectueux de l’environnement. Tout un chacun peut s’en assurer en allant visiter l’entreprise. Bien évidemment, l’entreprise n’emploie que des traitements phytosanitaires autorisés en France, utilisés avec parcimonie au vu de leur coût et du simple bon sens. Une partie des travaux de recherche sont réalisés sans aucun traitement afin d’étudier les tolérances naturelles des plantes.
On peut toujours espérer ne recourir à aucun traitement ou médicament phytosanitaire, mais il faut néanmoins se souvenir que la « gentille Nature » n’est pas si gentille que cela en nous gratifiant également de bactéries, virus ou champignons destructeurs de récoltes, tels rouille, oidium, mildiou, jaunisse de l’orge, virus de la tomate, mouche du cerisier ou plus basiquement mérule, frelons asiatiques et autres punaises de lit dont personne n’objecte le recours à des traitements efficaces et raisonnables.
NB : (*) Pour raisonner sur des termes factuels, la pose de filets anti-dérive a fait l’objet d’une demande de devis, le montant est de 314 848 €HT pour 4 km (Devis Filpack). En ce qui concerne les haies, les tarifs dépendent notablement de la taille des plants. Sur la base d’un devis obtenu, il faut compter entre 17 000 € (taille 60/80 cm) et 21 000 € (80/100) par kilomètre si l’on veut planter des arbustes de taille raisonnable soit entre 70 000 à 80 000 € pour 4 km. Ces chiffres sont cohérents avec les chiffres donnés par le gouvernement, 660 millions d’euros / 50 000 km : 13 200 €/km. Enfin, le document « Soutien aux investissements agricoles non productifs pour la programmation 2023-2027 » co-financé par la Région Île-de-France et l’Union européenne au travers du FEADER estime le coût complet par plant à 20,31 € HT soit là aussi 20310 € HT au kilomètre. Les 2 000 à 3 000 € par kilomètre annoncés dans l’amendement de la liste Santé Environnement ne peuvent que correspondre à des plants de très petite taille, sans protection, qui nécessiteront de très nombreuses années avant de remplir le moindre rôle.
Olivier LEPRÊTRE, pour la majorité municipale "Ensemble pour Maule".
Publication dans le Maule Contacts N°398
Rappelons à Madame READ que tous les agriculteurs sont contrôlés dans l’utilisation des produits qu’ils épandent. S’il advenait que l’un d’entre eux utilise des produits interdits, ses compensations PAC (Politique Agricole Commune - aides financières accordées par l’Europe) seraient supprimées.
Aucun organisme n’a noté une utilisation de produits interdits par la SECOBRA (Mme READ ne peut pas affirmer qu’un organisme officiel ait attesté d’une utilisation de tels produits depuis leur interdiction).
La rémanence de certains produits aujourd’hui interdits est telle que, même après des années de non utilisation, les substances persistent dans les prélèvements (exemple : l’ATRAZINE, interdite en 2001, on continue d'en retrouver des traces dans l’eau aujourd’hui). En fait, cela correspond au nombre d’années qu’il faut à ces produits pour atteindre la nappe phréatique (environ 40 mètres de profondeur sur le plateau).
Sur l’utilisation de produits interdits au motif que la SECOBRA, organisme de Recherches, aurait une autorisation spécifique de les tester sur de nouvelles variétés destinées à l’étranger, il ne faut pas oublier que la SECOBRA, ce n’est pas que le site de Maule. Des filiales existent au Royaume Uni, en Allemagne, en Australie et de nombreux partenariats sont conclus à travers le Monde pour pouvoir tester et s’adapter à toutes les pratiques culturales. En France, SECOBRA RECHERCHES respecte tout simplement la réglementation française sur l’utilisation des pesticides.
Quant à savoir si l’utilisation de certains d’entre eux (SDHI par exemple) peut nuire à la santé, il ne nous appartient pas de réglementer son utilisation. Ceci n’est pas de notre compétence. Laissons cela aux organismes compétents et aux législateurs qui étudient et règlementent les autorisations de mise sur le Marché. Il est probable que certains produits seront interdits dans quelques années, mais il est un fait qu’aujourd’hui leur utilisation est autorisée et ce n’est pas à nous de faire la Loi sur ce sujet.
La Succinate DesHydrogenase Inhibiteur (SDHI) est un pesticide dont l’utilisation est très controversée depuis une dizaine d’années. Cette SDHI est employée comme fongicide, elle bloque la « respiration cellulaire » en s’attaquant à une enzyme trouvée dans les mitochondries (la succinyl déshydrogénase), là où est fabriquée l’énergie. C’est le cas pour tous les organismes vivants. L’espèce humaine est donc concernée par ce pesticide et peut provoquer, selon bien évidemment les quantités absorbées, aux dires de certains experts (médecins, chercheurs en agronomie…), des maladies soit par dérégulation de nos ADN (cancer), soit par toxicité directe sur le système nerveux (type maladie de Parkinson). En 2020, 450 scientifiques ont demandé l’arrêt de l’utilisation de ce produit, expliquant que les tests effectués par les entreprises productrices n’étaient pas suffisants pour évaluer la toxicité chez l’homme. D’autres produits ayant la même action sur les enzymes mitochondriaux ont déjà été interdits comme le Paraquat (interdit en Suisse depuis 1989, dans l’UE en 2007). La France ne l’utilise plus mais elle en produit comme la Suisse pour l’exportation. Dans le doute abstient toi… C’est peut-être ce qu’il faudrait faire pour certains de produits phytosanitaires dont les tests sont très insuffisants pour prouver leur innocuité ! Quoiqu’il en soit, le tout est donc de savoir si nos agriculteurs locaux utilisent ce produit fort décrié.
Ce sujet des pesticides utilisés doit s’inscrire dans un dialogue, un véritable échange, avec l'ensemble de nos agriculteurs locaux, dans le but d'identifier et d'éviter, à chaque fois que cela est possible, toute réelle nuisance pour les Maulois et la vallée de la Mauldre sans pour autant interdire un produit autorisé, ce qui nous est impossible.
C’est ce travail en commun avec tous les interlocuteurs concernés (non pas seulement la Secobra qui ne représente qu'1/10 des surfaces cultivées à proximité) que nous voulons organiser dès l’automne et dans un climat que nous souhaitons serein, sans esprit de lutte, mais avec la volonté de progresser ensemble localement.
Le débat national et le choix de la règlementation ne sont pas de notre ressort. Chacun le comprend et est en droit d’y participer nationalement par les circuits adaptés, groupes de travail des partis politiques, lobbies nationaux et européens... C’est le bon sens.
Enfin, comme nous l’affirmons pour la énième fois, le sujet qui nous occupe est de délibérer sur une autorisation d’urbanisme pour un échange de chemins et de choisir les plantations arbustives par la Secobra que l’on souhaite voir pousser le long de ces chemins nouveaux.
Laurent RICHARD (Maire), Hervé CAMARD (Adjoint au Maire à l'urbanisme), Jean-Christophe SÉGUIER (Adjoint au Maire à la santé et à l'environnement), pour le groupe majoritaire "Ensemble Pour Maule".
Publication dans le Maule Contacts N°397
La question des produits phytosanitaires est une vieille histoire qui n'est pas terminée. Nous sommes tous bien évidemment attentifs, voire inquiets de savoir ce que certains de ces produits pourraient avoir comme conséquences pour la santé. Les plus nocifs ont été au fil des ans interdits. Heureusement ! Cependant, des controverses scientifiques existent toujours sur certains produits autorisés, tant par la réglementation française qu’européenne. Je connais le sérieux de nos agriculteurs maulois, et leur fait confiance, pour savoir qu’ils respectent scrupuleusement la réglementation, tout en cherchant bien sûr à obtenir la meilleure qualité des céréales pour l'essentiel qu’ils produisent.
Il est donc utile que nous nous intéressions à l’évolution de cette règlementation vers une protection meilleure encore de notre santé. C’est ainsi, qu’à la mesure de notre territoire, nous pouvons dialoguer avec tous nos agriculteurs pour mieux gérer encore l’avenir et il est bien et utile que nous le fassions. D’ailleurs, j’ai demandé au Comité Environnement et Santé de la commune, animé par Jean-Christophe SEGUIER, de se saisir de ce projet de dialogue constructif entre les agriculteurs et nous, les habitants et leurs élus.
Certes, tous les contrôles effectués par l’ARS (Agence Régionale de Santé) montrent la totale conformité à la règlementation, tant de l’eau que nous buvons, tant de l’air que nous respirons, que des produits utilisés par nos agriculteurs. Tout est aux normes, cependant, je suis comme nombre d’entre vous convaincu, que l’on peut sans doute faire mieux encore et ce sera l’objectif recherché dans ce dialogue. Cela est d’ailleurs encouragé dans notre PCAET (Plan Climat Air Energie Territorial).
De là, à ce qu’une conseillère municipale d’opposition, Madame Aline Read veuille, à l’occasion d’un simple échange de chemin rural relevant d’une question d’urbanisme avec l’un de nos agriculteurs, que la commune conditionne son accord à une demande totalement déséquilibrée et irréelle concernant l’usage de produits phytosanitaires autorisés. Je qualifierais même tout cela plutôt de chantage.
Cela est d’autant plus incroyable que ce même agriculteur fait de la recherche par sélection de semences d’orge pour que celles-ci résistent aux maladies et ne nécessitent plus de produits phytosanitaires. C’est vraiment le comble ! Il nous faudrait n’accepter ce simple échange de 300 mètres de chemin rural sur le plateau, qu’à la condition que l’entreprise de recherche et d’agriculture en question, la SECOBRA, cesse d’utiliser des produits phytosanitaires autorisés ou construise des remparts de filets d’une hauteur de 2 à 4 mètres pour filtrer l’air ! Tout cela pour 150 hectares, petite partie isolée au milieu d’un plateau de plus de 1.050 hectares cultivés également avec l’utilisation de produits autorisés par une petite dizaine d’agriculteurs. C’est aussi absurde que complètement inadapté et inutile.
Autant nous partageons la même motivation, à savoir, protéger la nature et la santé publique, et c’est effectivement une volonté transpartisane, autant nous n’acceptons pas les méthodes inappropriées et démesurées de Madame Aline Read. De plus, elle mélange un simple et banal échange équitable et même avantageux pour la commune (lieu mieux placé avec plantations par le demandeur de haies, de bosquets et de prairies fleuries tout au long des 300 mètres de chemin) avec une négociation qui se situe aux niveaux parlementaire, gouvernemental et européen sur l’utilisation ou non de certains produits phytosanitaires aujourd'hui autorisés.
Bref, mélanger ces 2 sujets qui n’ont rien à voir, n’a ni d’intérêt ni de sens. C’est à la fois hors de propos et disproportionné. Nous entendons par là que, dialoguer avec tous les agriculteurs du Plateau pour faire mieux que la règlementation est un objectif positif que nous souhaitons, mais exercer une sorte de chantage démesuré à un seul d’entre eux qui ne cultive qu’une petite partie du Plateau à 2 km de nous, nous nous y refusons. C'est le bon sens.
Publication dans le Maule Contacts N°396
Ne brassons pas du vent, restons raisonnables
L'article d'Aline READ et de William FALCHETTO pour l'opposition appelle plusieurs remarques.
Raisons de la sollicitation de la Secobra pour un échange de portions de chemins :
Les deux portions de chemins communaux demandées pour échange par la Secobra sont totalement incluses dans sa propriété.
- La portion passant par les bureaux va permettre de sécuriser le site (vol de matériel, installation de gens du voyage en infraction)
- La deuxième portion permettra de sortir un pont de bascule de la cour lors de la moisson pour la réception des lots de céréales des agriculteurs partenaires. Cela permettra d'avoir beaucoup plus d'espace dans cette cour pour améliorer la sécurité du personnel dont l'effectif grimpe à plus de 100 personnes l'été.
En contrepartie, la commune recevrait un chemin équivalent en linéaire permettant un itinéraire plus sécurisé et beaucoup plus agréable aux promeneurs.
La Secobra propose de planter des bosquets typiques parsemés le long du nouveau chemin communal, tels qu'ils existent dans le paysage naturel de mémoire de Maulois. Pour la biodiversité, ils proposent des jachères fleuries mellifères, ce qui serait excellent pour les abeilles.
Cet échange est de toute évidence équitable, de bon principe et gagnant-gagnant tant en matière de sécurité et de fonctionnalité, que d'écologie et de beauté naturelle.
Utilisations de produits phytosanitaires :
Rappelons que ce sujet n'a strictement rien à voir avec cet échange équitable pour la commune qui, par ailleurs, ne se sent en aucun cas menacée par le vent d'ouest.
La Secobra n'utilise pas ces produits dans son activité principale de sélectionneur de variétés de semences par croisements d'orges pour l'essentiel (le conseil municipal sera invité prochainement à visiter les locaux et il lui sera expliqué en détails les procédés de l'activité).
Parmi ses trois objectifs :
- L'un est de découvrir des variétés plus tolérantes aux maladies fongiques ou virales développées par la nature.
- L'autre est d'améliorer la qualité nutritive.
- Le troisième est d'obtenir des variétés plus adaptées au changement climatique.
Secobra n'utilise des produits phytosanitaires que sur sa ferme d'exploitation céréalière traditionnelle (240 Ha sur le plateau qui compte plus de 1 500 Ha). Comme tout agriculteur de la plaine, elle n'utilise que des produits autorisés par la règlementation. Le chef d'exploitation est formé et certifié par l'État pour les gérer et les contrôler. Il est bien sûr strictement interdit d'utiliser des produits non homologués en France. À ce sujet, les allégations de Mme Read concernant les soit disant pratiques de la Secobra ne sont étayées par aucune condamnation de justice quelle qu'elle soit à notre connaissance, elle ne reprend que le dossier à charge qui n'a pas été validé par la justice.
Madame Read fait en réalité un procès à la législation et la règlementation européennes sur les pesticides. Ceci n'est, bien évidemment, pas de notre compétence et nécessite d'être porté au niveau national.
Cependant, nous nous interrogeons vraiment sur la possibilité que des produits phytosanitaires puissent parcourir 2 kilomètres entre les terres de la Secobra et les premières habitations mauloises alors que :
- Il est interdit de pulvériser dès le moindre vent, très bien prévu et mesuré par la météo agricole heure par heure.
- Ces produits sont absorbés immédiatement par la terre ou le feuillage et en aucun cas ne restent en surface. Ils ne risquent donc pas d'être soulevés par un vent ultérieur.
- Les équipements des fermes du plateau respectent la règlementation en n'utilisant que des buses de pulvérisation très proches du sol, évitant ainsi tout risque de dispersion au-delà de 5 mètres, distance légale reconnue.
- Les produits phytosanitaires utilisés sont très coûteux et un agriculteur, ne serait-ce que pour son porte-monnaie, n'a aucun intérêt à les laisser se disperser.
Cela fait beaucoup de raisons simples et évidentes pour ne pas s'inquiéter.
Haies ?
Enfin, mettre des filets ou une haie de 4 mètres de haut en continu sur plus de dix kilomètres autour de la ferme serait dangereux pour la faune et la flore et un crime pour l'esthétique du plateau offerte à nos promeneurs et randonneurs qui se retrouveraient dans des couloirs, comme dans un labyrinthe. Cela dit, la Secobra se tient prête à mettre une haie, le long des deux portions de chemins, si tel était le souhait du conseil municipal. Ceci nous semble, pour toutes les raisons évoquées, à la fois inutile et très dommageable pour la biodiversité, ainsi que pour le paysage et sa beauté.
Laurent RICHARD et Hervé CAMARD, pour le groupe majoritaire « Ensemble Pour Maule »
Publication dans le Maule Contacts N°391
L'article ci-contre de Madame Aline READ m'inspire deux remarques non sans importance :
- Tout d'abord, il faut savoir que l'évolution actuelle de la capacité des batteries pour véhicules électriques permettra très rapidement d'effectuer des distances supérieures à 500 km. Les chargeurs, quant à eux, sont en rapide évolution. Ils permettront dans un avenir proche des recharges très rapides (qui se compteront en dizaines de minutes).
Pour ces deux raisons, le véhicule électrique, sur de longues distances, reste donc une solution à court terme réaliste et déjà satisfaisante pour lutter dès maintenant contre l'utilisation des énergies fossiles et pour le climat.
- Ma seconde remarque porte sur les "véhicules hydrogènes". Les solutions hydrogènes auront de façon très vraisemblable leur place pour la mobilité propre, à condition qu'il s'agisse d'hydrogène vert (comme le dit Madame READ). Le problème est que son coût actuel est extrêmement élevé et impossible économiquement à supporter à court terme, pour l'écrasante majorité des communes et intercommunalités. On peut cependant penser qu'à 10 ans, l'hydrogène vert sera une alternative réaliste aux véhicules 100% électriques.
Il est donc malheureusement aujourd’hui très prématuré de se lancer dans le déploiement des stations d'hydrogène. Le coût d'une station selon sa capacité se situe de 500K€ à 3000K€ ce qui, même subventionné (par de l'argent public, donc les contribuables), reste exorbitant économiquement, d'autant plus face à un parc automobile à hydrogène qui est balbutiant et pour cause. Le SEY considère donc, à juste titre, qu'il n'est pas réaliste et bien trop tôt pour agir efficacement en aidant les communes yvelinoises à s'équiper de stations hydrogènes.
Pour autant, le SEY commence à poser des jalons vers l'hydrogène en collaborant avec Seinergylab (Les Mureaux) et le Club Climat Énergie (Saint-Quentin en Yvelines) avec des prospectives et des projections à moyen terme, c'est-à-dire à 10 ans au plus. C'est la raison pour laquelle, lors du Conseil Municipal du 14 juin, j'ai invité Madame READ à venir échanger sur ces questions d'hydrogène avec le SEY qui écoutera volontiers et de façon positive et constructive ses propositions. Enfin, tout comme notre PCAET intercommunal le précise dans ses objectifs d'action, le SEY pense que ce qui peut fiablement et économiquement être déployé pour remplacer les énergies fossiles est évidemment urgent.
Laurent RICHARD, pour le groupe majoritaire « Ensemble Pour Maule »
Publication dans le Maule Contacts N°383
Nous allons lancer cette année un nouvel appel d’offres pour la restauration scolaire. L'opposition dans sa tribune a exprimé le souhait que nous intégrions dans cet appel d'offre une évolution progressive de la part
de bio dans nos menus pour atteindre 100% à horizon 2026, excusez du peu.
Avant de commenter cette idée, je rappelle qu’une commission des menus est organisée tous les trimestres en présence des responsables périscolaires, des fédérations de parents d’élèves, des responsables de notre prestataire dont une diététicienne et en ma présence.
Au cours de cette commission sont évoqués librement tous les problèmes rencontrés pendant la période précédente et l’ensemble de la composition des menus est discutée jour par jour et corrigée si nécessaire.
Pour votre information nous n’avons à ce jour que très peu de remontées négatives, bien au contraire, je rappelle que les parents peuvent venir déjeuner à la cantine pour s’assurer de la qualité des repas.
Lors du précédent appel d’offres, nous avons exigé 20 % de bio et exprimé clairement la demande de privilégier les circuits courts et les produits locaux.
Chaque année nous réalisons un bilan avec notre prestataire. Un dépliant sera diffusé dès la rentrée scolaire aux élus et à l’ensemble des parents où est détaillée, entre autre, l’origine des produits.
Le prestataire indique une part 25 % de bio dans les menus, indépendamment du pain qui après une négociation avec notre prestataire est bio à 100 % depuis la rentrée scolaire de septembre, 20 % de produits locaux et 60 % de produits frais.
Nous allons dans un premier temps nous attacher à contrôler ces informations, vérifier le mode de calcul et la valeur d’achat annuelle avec les bons documents à l’appui.
D’après les informations de notre prestataire nous sommes donc sur la bonne voie en regard des exigences de la loi EGALIM (20 % de Bio et 50 % de produits haute qualité environnementale à horizon 2022).
Nous ne connaissons pas aujourd’hui de capacité régionale disponible pour assurer une production de produits bio certifiés pour répondre à 100 % de produits Bio à horizon 2026, d’ailleurs Europe écologie-les Verts préconisent eux-mêmes un objectif de 50 % de produits Bio en 2025 et non pas 100%.
Le nouvel appel d’offres sera l’occasion de redéfinir de nouveaux critères de qualité, d’améliorer la communication sur les produits utilisés et de travailler avec nos équipes pour limiter le gaspillage et trier les déchets.
Nous sommes profondément attachés à la qualité des repas, et nous nous sommes inscrits dans une démarche progressive et réaliste qui tient également compte de la faisabilité et des coûts. Il ne faudrait pas que le prix des repas devienne discriminant.
Alain SENNEUR, pour le groupe majoritaire « Ensemble Pour Maule »
Publication dans le Maule Contacts N°382
Nous souhaitons simplement faire remarquer à Madame Aline Read, qui, dans sa tribune libre d’opposante, prétend que l’exécutif de la commune, donc le maire et le bureau municipal, s’est prononcé sur ces questions importantes et sérieuses de pratiques des agriculteurs en matière de pesticides. En fait l’avis auquel elle se réfère est celui du Comité environnement et santé de Maule, c’est-à-dire, la proposition qui a été faite au maire par la voix du Président du Comité environnement, Monsieur Jean-Christophe Séguier, maire-adjoint.
Cet avis est la réponse faite par le Comité à une proposition de la Chambre d'Agriculture sur la charte de bon voisinage. Le délai de réponse à ce questionnaire étant très court, Jean-Christophe Séguier a très justement transmis cet avis du Comité de façon à rester dans les délais, avant même que le bureau municipal et moi-même ayons pu nous prononcer lors de l’étape suivante. D’ailleurs, notre position communale, même si elle reprend certaines de ces propositions, sera sans doute plus nuancée pour 2 raisons principales :
1) L’éloignement important entre les terres agricoles sous vent d’Ouest et l’agglomération mauloise.
2) Nous voulons réunir prochainement les agriculteurs locaux limitrophes et le Comité environnement et santé de Maule pour qu’un véritable dialogue constructif s’instaure et afin d’en tirer les conclusions.
Pour ma part, connaissant la plupart de ces agriculteurs, j’ai pu prendre conscience de leur bon respect de la légalité dans l’ensemble quant à leur pratique en matière de pesticides et, sans aucun doute, de leur bonne volonté à faire mieux encore, si cela est possible. Cela dit, seule une (ou plusieurs) réunion de concertation et de travail avec les agriculteurs permettra que chacun se comprenne, se respecte et avance avec des objectifs concertés. Nous incitons Madame Aline Read à être dans l’avenir plus attentive à la réalité du stade d’avancement des propositions avant décision communale, afin de laisser au maire et à son bureau municipal la possibilité de faire leurs choix en tirant leurs conclusions au nom de la commune.
Enfin, Madame Aline Read avance que depuis le ler janvier 2020 le maire peut prendre un arrêté contre les pesticides. C’est ignorer le long feuilleton judiciaire qui vient d’aboutir à une décision du Conseil d’Etat, la plus haute juridiction du pays. Il rend les arrêtés qui auraient été pris en ce sens par certains maires totalement illégaux et interdit aux maires définitivement et formellement de prendre des arrêtés anti-pesticides. Ce rôle ne peut être exercé que par l’Etat (Ministère de l’Agriculture) qui a lui-même mis en place une police spéciale contre l’utilisation de produits phytopharmaceutiques illégaux. Il est donc essentiel, dans ce domaine, de « raison garder » avant de tirer des conclusions qui relèveraient plus de l’émotion que de l’analyse objective des faits et que c’est dans un dialogue avec nos agriculteurs que nous trouverons les solutions et prendrons d’un commun accord les bonnes mesures.
Laurent RICHARD, pour le groupe majoritaire « Ensemble Pour Maule »
Publication dans le Maule Contacts N°380
Laurent RICHARD, pour la liste majoritaire « Ensemble Pour Maule »
Voici chers Maulois quelques éléments qui méritent d’être rappelés et qui répondent au point de vue exposé par Aline READ, conseillère municipale d’opposition. Tout d’abord rappelons que la maison médicale est financée à 100% par le Conseil Départemental des Yvelines (CDY) et sous son contrôle.
- Cet équipement doit donc s'inscrire dans le référentiel technique et fonctionnel des maisons médicales du CDY (cadre général qui impose notamment la mise en œuvre de solutions architecturales et techniques simples et éprouvées pour une exploitation-maintenance aisée et économe).
- Le programme technique et fonctionnel, après deux ans (2017-2018) de concertation, définit les objectifs de l'opération établis par le Département avec les professionnels de santé, le laboratoire d'analyses médicales, Terres d'Yvelines, Territoire d’Actions Départementales (TAD) et la commune.
Le projet a ensuite été co-construit non seulement avec les futurs utilisateurs de l'équipement mais aussi l'architecte des bâtiments de France (ABF), le CDY et la commune (2019 et début 2020). C’est donc un projet qui a demandé un travail long, réfléchi et complexe et qui ne peut se réduire à l’analyse d’une simple couverture.
Soulignons également que cet équipement s'accompagne :
- d'un parvis planté d'arbres pour mettre en valeur l'équipement et pour assurer une meilleure insertion du projet dans le site existant et son environnement - du réaménagement de l'entrée de la place Henri Dunant (place des fêtes) avec la création d'un parking pour les usagers. Par ailleurs précisons que le choix du zinc (concerté entre le Maître d’œuvre, CDY, ABF et commune) a été fait en raison du programme, de la matérialité du site et du projet architectural (matériaux pérennes, esthétiques).
- On nous parle d’un point chaud ! Définition générale : « un point chaud est un endroit où la température est particulièrement élevée, comparée à son environnement ». Pour qui cela pourrait être un point chaud ? Il n'y a pas d'habitations à proximité de la maison médicale (et rappelons qu'on se situe à Maule dans un espace ouvert et non à Paris où la problématique est toute autre). Point chaud ? Pas plus chaud que les couvertures existantes autour du projet. De surcroît, avec un zinc clair, il n'y aura pas de point chaud.
- Le choix d’un parvis minéral avec des arbres est un choix à la fois rurbain, esthétique, fonctionnel et règlementaire (accessibilité de la voirie et des espaces publics). Enfin le programme ne prévoit volontairement pas d'alimentation en énergie électrique photovoltaïque pour à la fois des raisons techniques, économiques, d'entretien et de maintenance. Le fruit de ces trois ans de concertation et de travail préparatoire méritait d’être rappelé au moment de la réalisation de ce bel équipement. Bien à vous.
Laurent RICHARD, pour le groupe majoritaire « Ensemble Pour Maule »
Générations citoyennes, liste conduite par William FALCHETTO
Site internet : https://generations-citoyennes2020.fr/
Publication dans le Maule Contacts N°401
Des Maulois se mobilisent
Il est aujourd’hui d’actualité de faire analyser l’air dans les domiciles.
En effet, en cas de cancer, les oncologues recherchent à quels produits chimiques on a pu être exposé (par l'air, l'eau, les aliments, les produits ménagers...) pour orienter les soins.
Pour l'air, une soixantaine de Maulois se sont cotisés et ont fait réaliser des analyses recherchant les pesticides (agricoles et domestiques) dans la poussière de plusieurs domiciles. En effet, la poussière retient les molécules chimiques.
Le premier prélèvement regroupe les poussières de quatre logements du centre-ville et de la vallée : les analyses ont dénombré 26 pesticides. Ironie du sort, on y retrouve, à forte concentration, le metolachlore, la molécule-mère de l'herbicide que les syndicats agricoles productivistes reprochent à l'Anses d'avoir interdit trop tôt ! (voir ci-dessus).
Le deuxième prélèvement regroupe les poussières de trois maisons, situées cette fois-ci sur le versant, entre la côte de Beulle et Herbeville. Les analyses en ont dénombré 24, dont plusieurs quantifiés à des niveaux élevés.
Alertée, l'Association de Protection des Sites de Maule (dont les statuts protègent également la qualité de vie) a prévu de faire réaliser régulièrement d'autres analyses de pesticides, à différents endroits de la ville et en toutes saisons, afin de dresser un tableau exhaustif de la “soupe chimique“ dans laquelle baignent les Maulois tout au long de l'année.
William Falchetto pour la liste Générations Citoyennes 2020
Publication dans le Maule Contacts N°400
Augmentation des pertes en eau potable de plus de 52 % entre 2021 et 2022
À cet égard, la lecture du dernier rapport (2022) sur l'eau potable à Maule est édifiant.
1) Pour commencer, il est diffusé aux conseillers municipaux à la mi-novembre 2023 (la date limite de sa rédaction étant... fin septembre). Comment le Conseil municipal peut-il infléchir le programme des travaux à venir avec un an de retard ? Nous demandons à modifier cette date butoir. Un rendu le 15 mars sera plus utile à la commune.
2) On y apprend que les pertes en eau sur le réseau d'eau potable ont augmenté de 52 % entre 2021 et 2022, c'est à dire une perte de plus de 31 000 m³ d'eau propre, potabilisée, qu'il a coûté très cher à traiter et à acheminer.
3) En corrélation, durant la même période, on constate une baisse de 94 % de recherche de fuites (en mètre linéaires). (Retrouvez ce rapport sur le site : www.liste-sante-environnement.fr)
4) Et dans les "projets du concessionnaire pour 2023", on trouve 130 000 euros de travaux destinés à... la ferme de Bois Henry où est installée... la Secobra: travaux de renforcement, pose d'un groupe pour augmenter la pression, extension du réseau pour la villa Bois Henry, renouvellement de réseau...
Ces 130 000 euros auraient été plus équitablement employés à rechercher et réparer des fuites sur l'ensemble du réseau de notre commune.
William Falchetto pour la liste Générations Citoyennes 2020
Publication dans le Maule Contacts N°399
William Falchetto pour la liste Générations Citoyennes 2020
Publication dans le Maule Contacts N°398
SDHI : les conclusions d'un expert, directeur de recherche au CNRS, sur le sujet
Pierre Rustin, les SDHI arrivent en tête des analyses effectuées dans le corps des Maulois ? Quels dangers pour notre santé ?
Les SDHI sont des molécules très stables qui s'accumulent dans les organismes. Ils peuvent être transportés par les vents dans les gouttelettes de micro-diffusion et par toutes les poussières présentes dans l'air. Ils ne sont pas “collés“ sur les sols : on les retrouve dans les eaux de ruissellement.
L'idée de réduire à un “effet dose“ (selon lequel seules de fortes doses de produits seraient dommageables à la santé) la toxicité des pesticides SDHI, est totalement caduque. Grâce à des milliers d'études scientifiques, on sait que la fréquence des expositions, leur durée, les voies d'inhalation, la susceptibilité des personnes, leur état de santé, en particulier l'âge (depuis l'âge embryonnaire jusqu'aux âges avancés), jouent un rôle central.
Même avec de faibles expositions d'imprégnation sur le long terme, les SDHI perturbent nos enzymes SDH par un mécanisme pernicieux. La présence de SDHI à de très faibles doses provoque une perturbation à bas bruit du fonctionnement de l'enzyme qui se met “à fuir“.
Des électrons quittent l'enzyme : il en résulte un stress oxydant, à l'origine (ou pouvant accélérer) de très nombreuses maladies humaines (Parkinson sclérose amyotrophique latérale, certains types de cancers).
William Falchetto pour la liste Générations Citoyennes 2020
Publication dans le Maule Contacts N°397
Aline Read et William Falchetto ont envoyé aux dirigeants de la Secobra une liste de questions précises sur leurs pratiques : utilisation éventuelle de certains pesticides particulièrement dangereux (que des analyses ont révélé dans le corps de Maulois), choix d'utilisation de leur fond génétique pour faire des OGM, etc. Ils ont réclamé des réponses écrites à ces questions. Aucune réponse à ce jour.
Le maire a organisé une visite de la Secobra, le 21 juin pour le Conseil municipal. Madame Read pense que les paroles s'envolent et que les écrits restent : seules des réponses écrites de la Secobra pourront être utiles en cas de problèmes sanitaires ultérieurs. Madame Read se refuse à aller faire une “visite Potemkine“ tant que des réponses écrites aux questions n'auront pas été données.
A ce jour, 15 juin, le vote sur le sujet n'a pas été mis à l'ordre du jour du Conseil municipal.
Le moment venu, nous déposerons les amendements nécessaires à votre protection.
La santé, c'est transpartisan.
N'hésitez pas à en parler à tous vos conseillers municipaux, quand vous les rencontrez !
Publication dans le Maule Contacts N°396
Pour nous, un accord doit être gagnant gagnant
Pour nous, élus, il est intelligent de profiter de la demande de la Secobra pour qu'elle applique les recommandations du Ministère de l’agriculture afin de protéger efficacement les habitants de Maule.
Afin d'apporter un minimum de protection à la population, préalablement au déplacement de nos chemins, en accord avec les demandes de nombreux citoyens lors de l'enquête publique (merci de nous avoir transféré copie de vos participations), nous demandons :
1) Que la Secobra plante et entretienne un linéaire de haies variées, persistantes, hautes et denses (pas “quelques bosquets“...) sur la totalité de ses frontières SUD-EST, EST et NORD-EST.
2) Qu'afin de filtrer rapidement les pesticides, tant que ces haies ne sont pas assez hautes et denses pour être efficaces, nous demandons, sur le même linéaire, la pose de “filets anti-dérive“ de 4 m de hauteur. Cette solution a spécialement été mise au point pour limiter la diffusion des pesticides.
Nous souhaitons que le Conseil Municipal décide, dans une résolution unique portant sur le principe et les modalités, que le déplacement de nos chemins communaux ne sera accordé qu'à ces conditions.
William Falchetto pour la liste Générations Citoyennes 2020
Publication dans le Maule Contacts N°394
Ce que la commune peut faire sur le territoire dont elle est responsable
N'imitons pas les communes avoisinantes qui imperméabilisent leurs sols “à tout va“ par des ajouts continuels de nouvelles constructions. Les nouveaux bâtiments font grimper la température globale des quartiers… et les deux voitures minimum par logement supplémentaire amplifient la pollution de l'air.
NB : certes, la loi ALUR a interdit aux PLU d'imposer une superficie minimale aux terrains constructibles. Mais le coefficient d'emprise au sol (CES) peut imposer une surface non construite sur les parcelles (par ex. par zone, par nature de sol…) dans le but de compenser le réchauffement apporté par la nouvelle construction, d'avoir une surface de terrain suffisante pour absorber toute l'eau de pluie, de permettre aux futurs habitants de cultiver de quoi se nourrir, etc. C'est juste une question de volonté politique.
Une baissière permet à l'eau de pluie de s'infiltrer
lentement sur les terrains. Elle retient l'eau sur les versants et limite les inondations en fond de vallée.
William Falchetto pour la liste Générations Citoyennes 2020
Publication dans le Maule Contacts N°394
Avec Générations Citoyennes 2020, admirez cette caricature qui résume très bien le problème ci-dessus !
William Falchetto pour la liste Générations Citoyennes 2020
Publication dans le Maule Contacts N°393
Avec Générations citoyennes 2020, retrouvez la carte « France Nature Environnement » des accidents de méthaniseurs (déclarés).
William Falchetto pour la liste Générations Citoyennes 2020
Publication dans le Maule Contacts N°392
GC2020 vous offre cette photo d'une vigne locale. Sachez que vous pouvez utiliser notre 1/2 page pour exprimer vos idées, réflexions, remarques sur notre belle ville de Maule. Il vous suffit de nous faire parvenir votre proposition d’article avant le 30 septembre.
William Falchetto pour Générations Citoyennes 2020
Publication dans le Maule Contacts N°391
Avec la Liste Générations Citoyennes 2020, découvrez une Station service H2
William Falchetto pour Générations Citoyennes 2020
Publication dans le Maule Contacts N°390
Avec Générations citoyennes 2020, associez rapidement les couleurs des cartes Airparif et leur signification :
William Falchetto pour Générations Citoyennes 2020
Publication dans le Maule Contacts N°389
William Falchetto pour Générations Citoyennes 2020
Publication dans le Maule Contacts N° 387
Notre plan climat... air... énergie...
Véhicules : vers le zéro CO2 ?
Sur notre communauté de communes Gally-Mauldre, 51 % du CO2 émis est dû aux véhicules.
Et le dernier rapport des experts du GIEC sur le dérèglement climatique est clair : nous devons réduire nos émissions de CO2 de 50 % d'ici 2030 (c'est à dire en 8 ans) si nous ne voulons pas passer notre temps à gérer les dégâts provoqués par des épisodes climatiques extrêmes de plus en plus fréquents, de plus en plus violents.
Vu la rapidité d'action prescrite, on ne peut pas se contenter de mesurettes ou de verdissement d'image.
Trop de Communautés de Communes d'Ile-de-France ont accouché d'un plan climat, air, énergie territorial (PCAET) sans ambition, sans réel impact sur le problème. Aucun plan d'action concret, rien de quantifiable… Alors que chaque territoire devait se mobiliser pour affronter le fléau, les décideurs qui ont la responsabilité et la chance de pouvoir agir, restent en roue libre et font comme d'habitude.
Pourtant l’État / la Région Ile-de-France / l'Agence Régionale Energie-Climat / l'Ademe / la Préfecture de Région... veulent « mailler l'Ile-de France de stations hydrogène » et déroulent le tapis rouge aux communes qui voudraient implanter une station. Leur but : décarboner très rapidement les mobilités, les véhicules hydrogène ne rejetant aucun CO2.
C'est une opportunité formidable pour une Communauté de Communes qui peut, grâce à cette action, élaborer un plan climat air énergie très efficace sans trop dépenser. En effet, 50 % du prix de la station hydrogène est pris en charge par l'Ademe*. Une partie du prix des véhicules également. Profitons de cette occasion pour préparer positivement l'avenir de nos enfants et de nos poumons !
William Falchetto pour Générations Citoyennes 2020
NB : bien que ce sujet nous unisse, il ne nous est pas permis de signer conjointement cette tribune libre avec Mme Read. Suite de ce texte ci-dessous, dans la rubrique Liste Santé Environnement.
Publication dans le Maule Contacts N°385
Suite du texte écrit conjointement avec la Liste Santé Environnement, que nous avons dû scinder en deux.
… Gally-Mauldre pourrait faire de même : nous respirerons mieux (les habitants achèteront petit à petit ces véhicules non polluants), et notre Interco pourra profiter des bénéfices générés par la vente de ce « carburant » (ce qui est économiquement très intéressant).
Reste à savoir quelle commune de l'Interco accueillera la station. Il faut suffisamment de surface de toitures d'un seul tenant, bien exposées, pour installer les panneaux ou les tuiles solaires (les tuiles solaires sont mates et très esthétiques car elles servent directement de toiture : elles ne sont pas rapportées sur les toits et n'attirent pas l'oeil en brillant dans le paysage).
D'autres idées pour améliorer l'air que nous respirons ont été exposées sur le site mis à notre disposition.
Installer des capteurs pour identifier les différents polluants que nous respirons (les pesticides, le kérosène des avions qui nous survolent, les voitures, les activités industrielles de la vallée de la Seine) et pouvoir ainsi agir à partir de mesures locales précises.
Pour éviter que notre ville « chauffe » trop et que la sécheresse tue nos jardins (de nombreux arbres ont commencé à dépérir), remettre « au jour » certains ruisseaux des versants, actuellement canalisés pour rejoindre directement la vallée (ce qui favorise les montées brutales de la Mauldre), pour irriguer nos jardins par un système d'eau partagée.
Au lieu que des dizaines de voitures polluent en descendant les versants le dimanche matin pour aller acheter les croissants, nous pourrions relancer le système du boulanger itinérant qui existait il y a 25 ans. A présent, ceux qui veulent dormir ne sont plus dérangés : plus besoin de coups de Klaxon pour annoncer son arrivée. Les applications smartphone permettent de signaler son arrivée aux points de livraison aux abonnés.
Notre santé et le climat (dont les dérèglements sont de plus en plus visibles) sont en jeu.
Nous vous invitons à aller sur internet (https://climat-gallymauldre.fr) et de prendre un peu de temps pour vous exprimer.
Sachez que juridiquement, notre PLU (notre Plan Local d'Urbanisme) sera tenu de prendre en compte ce PCAET (voir le site gouvernemental CEREMA.fr).
Ce plan nous concerne donc vraiment et c'est à présent qu'il faut agir et suggérer vos solutions.
Etant Conseiller Intercommunal, je serai amené à voter pour ce PCAET. J'essaierai de faire en sorte qu'il fasse vraiment avancer les choses.
Signé conjointement par William FALCHETTO et Aline READ
Publication dans le Maule Contacts N°384
Suite du texte écrit conjointement avec la Liste Santé Environnement, que nous avons dû scinder en deux.
Le traitement des semences avant semis
… Ces traitement de semences peuvent combiner différents produits chimiques (insecticides, fongicides, répulsifs...).
Quelle que soit la technique utilisée (pelliculage, enrobage des graines...), le frottement lors du semis provoque une première émission de poussières chimiques dans l'air et sur les surfaces.
Après la pousse, les débris de pellicules ou d'enrobage chargés de cocktails chimiques sont toujours présents. Quand les CIPAN ne sont pas respectés (si les champs sont laissés nus en hiver), la contamination est accrue.
En France, 90 % des graines pour grandes cultures (blé, orge, betteraves, maïs, colza...) sont traitées avant semis.
Le traitement des semences n'empêche pas les pulvérisations d'autres pesticides sur ces cultures.
Certains traitements de semences sont "systémiques" : ils transmettent à toute la future plante leurs propriétés, par exemple, insecticides.
C'est le problème des plantes issues de graines traitées aux néonicotinoïdes, dont le pollen devient toxique.
Les apiculteurs nous alarment sans relâche sur les dégâts et la surmortalité des abeilles qui les butinent : le 8 août 2016, la France avait interdit toutes les semences traitées avec ces terribles produits : ce sont des neurotoxiques très persistants qui polluent également les eaux, les sols, tuent les insectes sans discernement, les oiseaux, et affectent la reproduction des mammifères...
Ils contaminent aussi les cultures ultérieures car les enrobages chargés de pesticides restent actifs dans et sur les sols.
Sachant...
* Qu'en 2021, des dérogations ont été accordées, sur betteraves, pour des périodes limitées (NB: la Suisse a refusé de réintroduire les néonicotinoïdes sur son sol).
* Que jusqu'en 2022, les firmes productrices de pesticides et de semences traitées implantées en France, ont le droit de produire, de faire circuler, de stocker en toute liberté, des pesticides bannis d'Europe pour leur dangerosité (les firmes utilisent ces produits interdits depuis des années sur notre territoire, pour traiter les semences qu'elles vendent sur les marchés étrangers).
… le dossier n’est toujours pas clos.
D'ailleurs, les firmes ont déjà attaqué une première fois l'article de loi qui met fin à cette pratique écœurante.
Pour l'instant le Conseil Constitutionnel a tenu bon. Mais nous devons rester très vigilants. A Maule, sachez que nous tentons d'obtenir les meilleures protections possibles.
Signé conjointement par William FALCHETTO et Aline READ
Publication dans le Maule Contacts N°383
Bonjour à tous,
Ci-dessous, vous trouverez la suite du texte écrit conjointement avec la Liste Santé Environnement (que nous avons dû scinder en deux).
… L'agriculture biologique est le seul label qui garantisse une production végétale sans pesticides de synthèse, sans engrais, sans OGM. Le bétail bio est nourri avec ces végétaux sains.
Les agriculteurs bio sont contrôlés 2 fois l'an (dont une à l'improviste) par un organisme certifié. Le bio cumule 5 avantages : bien nous nourrir, ne pas empoisonner l'air que nous respirons, ne pas empoisonner les captages d'eau potable dont les maires sont responsables, respecter la biodiversité.
Pendant 3 ans, si leur terre a été cultivée jusque là avec des pesticides de synthèse, les futurs agriculteurs bio sont « en conversion » ; c'est à dire qu'ils observent toutes les règles de l'agriculture bio mais ne peuvent pas encore prétendre au label, tant que leur terre n'est pas un peu « épurée ». Les aliments en conversion sont moins chers que les aliments labellisés bio : acheter ces produits est un bon moyen d'encourager ces agriculteurs qui respectent notre planète et ses habitants.
Une multitude d''autres labels ont été lancés pour faire concurrence au label bio, mais tous utilisent des pesticides de synthèse ( pesticides pulvérisés, pesticides de semences enrobées - comme les néonicotinoïdes –, fumigeant, traitements de sols…).
En août 2021, le marché de restauration scolaire concernant Maule arrive à expiration. Des enfants qui passent 2 heures après le repas à digérer, ne sont pas au mieux de leur forme pour étudier. La loi Egalim, bien peu ambitieuse, exige seulement 20 % de bio pour les cantines scolaires à
partir de 2022. Si le « tout bio » que nous appelons de nos vœux, ne semble pas possible à Maule dans un premier temps, il serait intéressant de profiter du renouvellement de la convention pour accélérer les choses, avec 30 % dès 2022, et une augmentation régulière de 15 % par an jusqu'au 100
% bio. Le prix de revient d'un repas 100 % bio, tous frais compris (sauf investissement) à Paris ou en province sont très similaires. A Langouët, en Bretagne, on arrive à 7,05 euros, goûters et collations compris, et les familles paient 3,50 euros.
Maule pourrait introduire un cahier des charges ambitieux avec le futur prestataire, ou faire travailler des agriculteurs locaux biologiques ou en conversion, ce qui, cerise bio sur le gâteau, permettrait aussi d'alléger la charge chimique dans l'air que nous respirons.
Il faut être ambitieux ; et s'assurer d'un minimum d'avancées sur ce projet, projet prioritaire pour nous, parents et grands-parents car il concerne nos enfants, notre futur, notre raison de vivre.
Signé conjointement par William FALCHETTO et Aline READ
Publication dans le Maule Contacts N°382
La saga des pesticides… suite
La Préfecture des Yvelines vient de mettre en ligne la charte censée nous protéger contre les pesticides. C’est la chambre d’agriculture qui l’a rédigée. La déception est totale.
Rien de ce que notre commune a demandé, par la voix du Docteur Séguier, adjoint au Maire en charge de la Santé publique et de l'Environnement, n'a été institué.
En effet, la demande envoyée à la chambre d'agriculture comportait :
• l’obtention d’un délai de prévenance des épandages permettant à la mairie d’informer les concitoyens
• l’obtention de la déclaration du produit épandu, ainsi que des précautions à prendre pour les habitants exposés ou sous les vents
• l’organisation d’un suivi et d’une structure permettant une remontée des non-respects de la charte. Cette charte ne respecte en rien ce que la loi Egalim réclame pour protéger les résidents et ignore carrément les mesures prévues par le code rural depuis 2020.
Après avoir instauré des distances de sécurité ridicules (5 m à la place des 100 m réclamés par la Commission sénatoriale ”pesticides” en 2012), cette charte nous refuse jusqu'à la faculté de nous protéger par nos propres moyens et tente surtout... de nous berner :
- rappels des réglementations déjà existantes comme si c'était des nouveautés… promesses de vagues renseignements… à l'échelle de tout le département...
Telle qu’elle est rédigée, elle permettrait de nous donner pour toute information: ”au printemps, dans les Yvelines, on utilise des insecticides”.
La loi Egalim demande clairement des mesures de protection ”adaptées” pour protéger les résidents, les habitations, les jardins, avant toute utilisation de pesticides.
Pour se protéger, quoi de plus adapté que de savoir quand débutent les pulvérisations ?
Si on tombe malade, quoi de plus adapté que de connaître les produits chimiques auxquels on a été exposés ?
A présent, la Préfecture a mis la charte en ligne et cela vaut approbation de sa part.
Une solution pour obtenir un texte vraiment protecteur est de demander l’abrogation de cette approbation préfectorale. Nous en avons fait la demande au maire lors du dernier Conseil Municipal : il a suggéré que le
comité Environnement/Santé se saisisse à nouveau du sujet.
Dans l'intérêt de la Santé publique, depuis le 1er janvier 2020, le Maire peut également prendre un arrêté imposant délai de prévenance, déclaration des produits épandus et éloignement des traitements en raison du
contexte environnemental et climatique. Maule étant située sous les vents de plus en plus violents des plateaux traités par chimie de synthèse, nous sommes dans ce cas de figure. Nous ferons tout notre possible pour aboutir à une solution protectrice.
Signé conjointement par William FALCHETTO et Aline READ
Publication dans le Maule Contacts N°380
Chères Mauloises, chers Maulois,
Tous les membres de la liste Générations Citoyennes 2020 tenaient à vous remercier pour votre soutien lors des dernières élections municipales qui se sont tenues dans un contexte inédit avec un taux d’abstention record de 60,97% (il était de 43,11% lors des élections de 2014).
Grâce à vous, nous avons obtenu 4 sièges au Conseil Municipal. Ainsi, William Falchetto, Delphine Thieblemont, Brice Letacq et Amina Dembri-Cohen sont heureux de vous représenter pour les six années à venir. Avec les moyens qui seront donnés à l’opposition, nous avons à cœur de tenir nos engagements basés sur la transparence et l’initiative citoyenne. Nous souhaitons être force de propositions et nous veillerons à ce que notre belle commune reste fidèle à ce que nous tous, habitants, commerçants, y avons toujours aimé, afin d’y maintenir ce précieux art de vivre et notre fierté d'être maulois.
La déclaration de William Falchetto lors du conseil d’installation, que vous pouvez retrouver sur notre page Facebook, pose les bases de notre engagement et de notre volonté d’être les acteurs d’une politique positive, constructive et citoyenne tournée vers et pour les Mauloises et Maulois.
Pour que cet élan citoyen fasse sens, nous vous invitons à vous rapprocher de nous afin de nous faire part de vos idées, suggestions et remarques concernant notre ville à laquelle nous sommes tous attachés.
Amitiés.
William FALCHETTO pour la liste Générations Citoyennes
Santé Environnement, liste conduite par Aline READ
Page Facebook : http://www.liste-sante-environnement.fr/
Publication dans le Maule Contacts N°401
Le gouvernement à genoux devant l'agrochimie
À nouveau, les syndicats agricoles dominants ont battu le rappel pour imposer leur loi. A nouveau, les gros agriculteurs sont venus nous raconter - sur leurs tracteurs à 200.000 € -, combien “les normes pour la santé et l'environnement entravaient leurs filières“. Et comme d'habitude, ils ont enrôlé à leurs côtés de petits paysans réellement en difficulté, pour faire nombre.
Mais ces gros propriétaires terriens (qui ratissent 80 % des aides de la PAC calculées selon le nombre d'hectares) ont-ils manifesté pour plaider la cause de leurs collègues moins favorisés ? Ont-ils demandé que les soutiens financiers de l'Europe soient accordés différemment ? Par exemple sous forme d'aides “à la main d'œuvre“, afin que les propriétaires de petites fermes en polyculture-élevage ou en bio puissent embaucher du personnel, et vivre mieux ?
Que nenni ! Leurs revendications consistaient plutôt... à supprimer les maigres avancées qui protègent notre santé :
- L'ANSES, qui réglemente les pesticides en France, a osé interdire un herbicide six mois avant la date prévue par l'Europe ? Sanction du gouvernement : on nous annonce que l'ANSES œuvrera désormais... sous la tutelle des préfets : une main-mise éhontée du “politique sur le scientifique“.
- L’État a été condamné en 2023 pour non-respect de son engagement à faire baisser l'utilisation de pesticides ? Réponse du gouvernement : on va tranquillement mettre “en pause“ ce plan Eco-phyto gênant.
- Les tribunaux donnent raison aux associations qui déplorent que les chartes rédigées par les chambres d'agriculture refusent d'instaurer de véritables alertes préalables avant épandage, et prévoient de supprimer, pour les résidences secondaires, l'écart de non-traitement entre les parcelles habitées et les champs ? Sanction immédiate : le ministre de l'agriculture annonce que le gouvernement va contester les jugements rendus.
- L'indicateur d'utilisation de pesticides “NODU“ (qui repose sur le pouvoir de nuisance accru des pesticides actuels) pointe un accroissement des dangers ? Les syndicats productivistes vont “aider à créer“... un autre indicateur.
Au lieu de conserver nos acquis-santé et rassurer les agriculteurs, en refusant dorénavant l'importation de denrées étrangères traitées avec des produits interdits en France (la loi Egalim l'exige mais aucun décret d'application n'a été pris depuis 2018), le gouvernement préfère punir… les Français !
Aline Read, pour la liste Santé Environnement
Publication dans le Maule Contacts N°400
L'eau potable à Maule
Votre eau du robinet a un goût de chlore de plus en plus prononcé, même après décantation en carafe ?
Vous trouvez des traces rougeâtres au fond de votre lavabo si un robinet goutte ?
Lorsque vous avez tenté de vous renseigner, on vous a expliqué que c'était "à cause de travaux", mais
vous n'avez connaissance d'aucun travaux dans votre secteur ?
Voici quelques pistes pour tenter de comprendre ce qui se passe.
À Maule, notre captage d'eau locale (un magnifique ouvrage sous voûtes), situé sur le versant ouest sous le plateau, a été fermé depuis très longtemps, pollué entre autres par le désherbant de Chem-China / Syngenta : l'atrazine. Ce désherbant nocif pour les humains et la nature, utilisé en agriculture conventionnelle depuis les années 60, a été interdit en France en 2001 (ce qui n'empêche pas l'Europe de continuer à le vendre à l'étranger). Cependant, sa persistance et ses dangereux métabolites (produits issus de sa dégradation), ont rendu impropre à la consommation l'eau de ce captage pour des décennies.
Sur le versant Est de la Mauldre, on consomme donc à présent de l'eau potabilisée par l'usine de Flins-Aubergenville, refoulée jusqu'aux Alluets et redistribuée par des canalisations sur Maule, Bazemont, Herbeville.
Certains Maulois pensent que ces traces rouges sont un peu de rouille, signe d'une floculation (ajout de produits pour décanter les impuretés de l'eau potable) au chlorure ferrique. Ce serait une bonne nouvelle (la floculation à l'aluminium est incolore, mais plus problématique au point de vue santé).
Mais cela peut aussi provenir de canalisations de distribution en fonte qui se seraient fendues sous terre à cause des mouvements de terrain des derniers étés très secs et laisseraient entrer un peu de cette argile dans l'eau. (L'adjonction de chlore venant désinfecter le tout ?)
Si le problème vient de là, ces fuites mériteraient d'être réparées.
Aline Read, pour la liste Santé Environnement
Publication dans le Maule Contacts N°399
Un cadeau à la Secobra Le fond du problème était pourtant très sérieux : les effets des pesticides, leurs répercussions sur l’être humain et sur la vie en général. Toxicité amplifiée par la localisation des terrains agricoles surplombant Maule, balayés par les vents dominants qui rabattent les molécules sur nos habitations (on a pu le vérifier cet été : les odeurs de boues de station d'épuration - ou de digestats ? - ont stagné 3 jours au centre-ville).
Nous souhaitions donc que le Conseil municipal autorise la Secobra à annexer nos chemins communaux contre une vraie contrepartie “santé“ pour la population. Malheureusement, nos propositions n’ont pas été retenues au Conseil du 2 octobre. Nous avions cependant réalisé un gros travail d'investigation :
- Démontré l’utilisation de pesticides, niée au départ par la Secobra.
- Epluché des dizaines de relevés hypothécaires, pour situer les parcelles Secobra. Réalisé le plan qui prouve que cette société semencière occupe 300 ha, c'est à dire un bon tiers des terres du plateau agricole maulois.
- Financé des analyses prouvant que l'on retrouve 14 pesticides dans les organismes d'habitants, dont 7 sont interdits depuis des années (et parmi ceux qui sont “autorisés“ on retrouve un SDHI).
- Interrogé l'ARS pour démontrer que, malgré les affirmations de la mairie pour rassurer faussement la population, aucune analyses d'air “conforme“ n'a été faite sur ce sujet.
- Rédigé, déposé, défendu, les 3 amendements très protecteurs de la santé que nous vous avions promis.
Cependant, la majorité du Conseil municipal a accepté d'abandonner nos chemins communaux... contre un petit verdissement d'image de la Secobra, qui installera... 300 m de haie ajourée,“pour la biodiversité“, le long d'un des chemins de remplacement. Malgré cette contrepartie dérisoire, nous déplorons que seuls deux élus de l’équipe du maire, Samuel Collin et Jean-Christophe Séguier se soient abstenus (merci à eux !).
Nos inquiétudes légitimes de professionnels de santé face à ce sujet grave, ont toutefois conduit à une promesse d'étudier le sujet, de rechercher des subventions pour la mise en place de haies protectrices en partenariat avec la Secobra et, peut-être.. d'autres agriculteurs du secteur. Nous tenterons de faire en sorte que ces haies soient bien des haies filtrantes anti-dérive, comprenant un maximum de végétaux persistants, afin qu'elles restent feuillues et efficaces lors des traitements de novembre pour les blés et les orges.
Aline Read, pour la liste Santé Environnement
Publication dans le Maule Contacts N°398
L'affaire Secobra (suite)
Rassurer les Maulois au mépris de leur santé ?
Contrairement à ce qu'affirme M. Richard dans le dernier Maule contacts, l'ARS (agence régionale de santé) 78 n'a jamais contrôlé les pesticides dans l'air de notre commune.
On sait aussi que la Secobra a utilisé des pesticides interdits, des dizaines d'années après leur interdiction. TOUS les Conseillers municipaux en ont été informés et ont reçu des documents qui l'attestent. Le DDT, le Lindane, sont interdits car classés cancérogènes pour l'homme. Peut-on ignorer cette évidence ?
La Secobra n'est pas un “simple agriculteur sur 150 ha“… La Secobra est une société semencière qui fait de la recherche et exploite 300 ha. Dans son catalogue de vente, elle propose, pour l'étranger, des semences résistantes à des pesticides interdits en France. Elle peut tester cette résistance sur ses champs du plateau car au nom de la recherche, le code rural autorise les firmes à tester des pesticides expérimentaux en plein champ sans en avertir les communes. Elle utilise également des fongicides SDHI dont il est urgent de réduire les taux d'imprégnation de la population (voir l'avis d'un expert ci-dessous).
Aujourd'hui, la Secobra veut s'enclore et demande à déplacer des chemins communaux. Le Conseil municipal peut refuser... ou conditionner son accord à des mesures de filtration des pesticides qui seront mises en place par la Secobra. Par son vote, chaque Conseiller Municipal a le pouvoir de protéger votre santé.
Aline Read, pour la liste Santé Environnement
Publication dans le Maule Contacts N°397
L'affaire Secobra. Où en est-on ?
À LIRE :
“Les preuves dans l'affaire Secobra“
par William Falchetto, pharmacien et Aline Read, naturopathe
sur http://www.liste-sante-environnement.fr/PreuvesAffaireSecobra.pdf
Aujourd'hui, voici l'état des lieux :
(15 juin, date à laquelle nous devons remettre cet article)
Certains membres du Conseil municipal persistent à nier le problème des pesticides du plateau. Ils refusent de demander à la Secobra d'installer et d'entretenir un rempart végétal persistant entre ses activités agricoles et la partie habitée de la commune (doublé de filets anti-dérives verts tant que cette haie n'aura pas atteint une hauteur protectrice), en échange du déplacement des chemins communaux.
Une autre partie du Conseil veut éviter à 6000 Maulois de respirer des produits chimiques délétères et demande à ce que la Secobra établisse ces protections, en préalable à l'accord de la commune pour déplacer les chemins communaux.
Publication dans le Maule Contacts N°396
L'exploitation Semencière Secobra souhaite ardemment déplacer
deux de nos chemins communaux …
Les motivations réelles de cette société restent inconnues, le prétexte du passage de camions pouvant être résolu par un simple panneau de limitation de vitesse à 10 km/h. Au 15 avril, nous n'avons toujours pas obtenu communication de la demande écrite de la Secobra adressée en Mairie depuis 2021 !
Cette exploitation qui fait de la recherche, est située sur le plateau qui surplombe la partie habitée de notre commune. Plus de 6.000 Maulois vivent sous le vent de ses 300 ha de terres.
A l'occasion de l'enquête publique, de nombreux Maulois (merci à eux !) nous ont transmis divers documents officiels expliquant pourquoi la Secobra veut éloigner le public observant ses pratiques.
Ces documents prouvent que la Secobra utilise des pesticides dont on connaît la dangerosité, certains interdits en France, perturbateurs endocriniens (pouvant entrainer des cancers hormonaux-dépendants, cancers qui sont de plus en plus fréquents), aussi bien dans ses champs que sur ses essais où elle applique des fongicides (voir ces documents via notre Page Facebook).
Notre Conseil Municipal et le Maire ont pour devoir de protéger au mieux la santé des Maulois et de renforcer la salubrité de l'air qu'ils respirent. Maule a signé une Charte pour limiter les perturbateurs endocriniens (PE). La commune a donc une opportunité remarquable de concrétiser cet engagement.
Pour limiter le transfert des pesticides hors des champs, le Ministère de l'agriculture préconise la plantation de haies hautes, denses et persistantes sur les frontières des exploitations.
En échange du déplacement de nos chemins, nous pouvons légalement demander ce type de compensation. Ne pas le faire serait une honte !
Aline Read, pour la liste Santé Environnement
Publication dans le Maule Contacts N°395
Maule prête à affronter le dérèglement climatique ?
Ce que les propriétaires peuvent faire sur le morceau de planète qui leur est imparti
Chaque portion de béton nu accumule la chaleur le jour, et fait office de radiateur la nuit, ce qui favorise les canicules. Des kilomètres de clôtures sur rue sont exposés au soleil. Si vos murets de clôtures sont en bon état, plantez à leur pied des lierres ou des ampélopsis qui leur éviteront de capter la chaleur.
Si votre sol est argileux ou mixte, faites retirer goudrons et surfaces bétonnées opaques sur votre terrain. Préférez les pas japonais et de petits espaces terrasse à lattes sur lambourdes, qui laissent passer l'eau de pluie. En effet, les argiles sont “vivants“. Nos maisons ont été construites en fonction de leur plasticité constante (ni trop humides, ni trop secs). S'ils se dessèchent et se réhydratent brutalement, par exemple lors d'un orage, ces mouvements peuvent provoquer des fissures sur les murs et jusqu'aux fondations.
Si des fissures apparaissent sur vos maisons, adressez-vous, avant toute autre démarche, à un expert indépendant de votre assurance. Cet expert doit s'y connaitre en construction, en assurance... Juridiquement, vérifiez qu'il a totalement intégré les données de la toute dernière ordonnance du 8 février 2023 sur le sujet. C'est lui qui négociera avec votre assurance.
Pour éviter ce problème de retrait-gonflement des argiles, vous pouvez récupérer l'eau de ruissellement en créant des baissières plantées de typhas, de phragmites, d'épiaires... qui maintiendront la fraicheur et permettront à l'eau de s'infiltrer lentement dans votre sol en le gardant suffisamment humide.
Ne laissez jamais le sol nu. Plantez pour ombrer. Un verger ou une forêt fruitière vous seront très utiles quand les prix des denrées alimentaires vont s'envoler à cause des conditions climatiques extrêmes.
Pour 4 personnes, prévoir une surface de potager/verger d'environ 1000 m² minimum hors construction.
Aline Read, pour la liste Santé Environnement
Publication dans le Maule Contacts N°394
Pesticides : bonnes et mauvaises nouvelles
JO de l'Union européenne du 7/12 2022 : les agriculteurs devront dorénavant obligatoirement remettre aux autorités un registre précis contenant, pour chaque culture, le nom des pesticides utilisés, la dose utilisée, le moment de l'utilisation et la zone exacte traitée. Finies les demandes sans réponse des médecins et des malades aux agences régionales de santé. Le parlement européen (les députés européens) et le conseil européen (les gouvernements européens) ont décidé d'imposer la transmission de ces données afin de pouvoir évaluer les conséquences de l'utilisation des pesticides dans l'Union.
La Commission rédige un Règlement d'application (qui s'appliquera directement dans chaque Etat).
Par contre, en France, les chambres d'agriculture continuent à jouer au plus fin avec notre santé. L'alerte préalable avant épandage de pesticides (dont le côté obligatoire avait mystérieusement disparu dans le texte final d'application de la loi Egalim et que le Conseil d’État avait dû redemander en 2021) est devenue, dans la charte d'engagement des utilisateurs de pesticides rédigée par la Chambre d'Agriculture des Yvelines, une mise en marche du gyrophare sur les tracteurs pendant l'épandage.
2 recours ont été déposés: l'un auprès du préfet des Yvelines, l'autre auprès du ministre de l'agriculture.
N'hésitez pas à leur écrire également afin que la charte pesticide des Yvelines respecte enfin le droit.
Aline Read, pour la liste Santé Environnement
Publication dans le Maule Contacts N°393
Non aux méthaniseurs sur notre communauté de communes
Le plan climat (PCAET) de notre « Interco » (Communauté de Communes) doit être validé. Vous pourrez donner votre avis par internet (ou par écrit en Mairie de Feucherolles), entre le 24 octobre et le 30 novembre.
Ce PCAET cherche à nous faire accepter des méthaniseurs présentés comme une énergie propre.
Participons en masse pour les refuser !
Ce qu'on ne vous dit pas :
- Les méthaniseurs ne fonctionnent pas seulement avec des déchets agricoles, mais avec du maïs, très gourmand en eau, et du colza, bourrés d'engrais et de pesticides (il n'y a plus de limites aux intrants car ces cultures n'ont plus de fonction alimentaire). Selon une étude européenne, si on inclut ce changement d'affectation des sols (passage d'une culture alimentaire à une culture énergétique), les agro-combustibles sont plus nuisibles pour le climat que le charbon.
- 80 % des méthaniseurs fuient. Si le méthane pur ne sent rien, l'odeur vient du H2S qu'il contient. Les incidents ne sont pas tous déclarés car l'agriculteur doit alors faire appel à des instruments de détection extrêmement couteux pour continuer l'exploitation.
- Une noria de camions arpente les routes pour acheminer les cultures jusqu'aux méthaniseurs.
- En 2018, grâce à un lobbying intense, les jus résiduels issus de la méthanisation (appellés digestats) ont quitté la case « déchets ». Les agriculteurs épandent donc sans vergogne sur les champs ces liquides chargés de pesticides et d'engrais, qui émettent de l'ammoniac et du protoxyde d’azote (à l'odeur tenace de vomi), et qui polluent également les nappes phréatiques.
- Autres nuisances : les émissions de composés organiques volatils et d’odeurs en phase de stockage du substrat (irritations des yeux, de la peau, des poumons, etc.) et les émissions globales (méthane, ammoniac et odeurs) lors du stockage et du traitement du digestat.
Ce n'est pas après la mise en service de ces méthaniseurs qu'il faudra aller pleurer. Des procédures longues sont nécessaires pour tenter de les faire fermer. Agissons en amont. Donnons notre avis AVANT que le mal ne soit fait.
Il existe un méthaniseur sur Thoiry qui fonctionne mal car il est presqu'uniquement alimenté par les 11 000 Tonnes de lisiers annuels du zoo, trop pauvres en carbone. Pourquoi ne pas envoyer là-bas nos déchets verts et résidus agricoles, substrats carbonés, pour qu'il fonctionne mieux, sans se fourvoyer dans des cultures énergétiques pour en alimenter d'autres ?
Si les agriculteurs ont besoin d'un revenu supplémentaire, au lieu de s'embarquer dans ces usines à gaz, pourquoi ne pas équiper des hangars avec des panneaux solaires noirs mats, ce qui sera beaucoup plus respectueux des habitants ?
En savoir plus : Compte rendu n° 46 de la commission d'enquête de l'Assemblée Nationale du 20 juin 2019.
Aline Read, pour la liste Santé Environnement
Publication dans le Maule Contacts N°392
Dérèglement climatique
Un jardin résilient aux fortes chaleurs
Tout comme nous, nos jardins souffrent. Comment les aider à affronter les chaleurs caniculaires et les évènement climatiques extrêmes qui s'amplifient ?
Plantez ou greffez des espèces locales. Une haie variée, mélangeant caducs et persistants ne mourra pas d'un seul coup comme le fera une haie uniforme.
Plantez "bas ". Fragilisés par les à-coups climatiques, les grands arbres seront de moins en moins résistants aux vents.
Tondez "haut ", ou ne tondez que des "chemins " dans des prairies fleuries qui accueilleront les pollinisateurs (choisissez alors des semences de Prairie universelle).
Faites l'impasse sur les conifères. Beaucoup se meurent déjà lentement.
Paillez vos plantations. Même l'argile (la roche-mère) doit être recouverte d'une épaisse couche d'humus afin de ne pas se crevasser. Pour créer de l'humus, le mieux est de se procurer du fumier dans une ferme en Agriculture Biologique. Ne pas l'enfouir (il se décomposerait trop lentement). Le mélanger à des tontes ou des déchets de légumes de cuisine, puis le répandre sur le sol avant l'hiver. Il évitera l'évaporation, favorisera la vie du sol en activant les vers de terre, enrichira la microfaune…
Utilisez vos tailles d'arbustes pour faire du BRF. En effet, toute plantation appauvrit les sols qu'il faut aider à se renouveler.
Pour les potagers également, il vaut mieux rechercher des graines de plantes de variétés locales qui ont été conservées par des jardiniers locaux et dont l'agrochimie n'a pas supprimé le pouvoir de se reproduire au fil des ans. Elles seront beaucoup mieux adaptées au terroir. Si vous avez la chance d'en trouver, à votre tour, gardez quelques précieuses semences issues de votre récolte. Vous pourrez les échanger ensuite dans des bourses aux graines de variétés anciennes.
Pour en savoir plus : l'association mauloise de jardins partagés Ribambelle de notre co-listière Patricia Grün.
Aline Read pour la Liste Santé Environnement
Publication dans le Maule Contacts N°391
La nouvelle vient de tomber. Pour freiner le dérèglement climatique, le Parlement Européen vient de voter l'interdiction de commercialiser tout véhicule thermique en 2035: véhicules essence, diesel et véhicules hybrides essence/électrique.
Les constructeurs anticipent déjà. Et on est bien sûr tentés de rouler plus propre dès maintenant. Mais l'énergie coûte de plus en plus cher. Comment optimiser ?
Pour les véhicules destinés à de petits trajets, on peut se tourner vers un véhicule électrique, dont la batterie se rechargera en grande partie gratuitement si vous installez un carport (abri-parking couvert de panneaux solaires). Les panneaux n'ont rien d'inesthétique et n'effaroucheront pas les oiseaux si vous les choisissez anti-reflets avec un cadre noir.
Pour les véhicules destinés à de plus longues distances, il est intéressant de se tourner vers des véhicules hydrogène qui n'émettent pas de CO2 et se rechargent aussi rapidement que l'essence. Nous vous avons déjà parlé des stations hydrogène que la Région souhaite établir dans toute l'Ile-de-France et des aides considérables allouées aux communes qui se lancent à en installer (50 % du prix). Pour le climat, la station sera ravitaillée avec de l'hydrogène vert: il suffira de le préciser à l'avitailleur.
Or, le Code Général des Collectivités Territoriales permet aux communes de créer des infrastructures de recharge électrique et des points de ravitaillement en hydrogène. Pour les bornes de recharge électrique, notre commune vient de déléguer ce pouvoir au Syndicat d'Energie des Yvelines présidé par le maire de Maule. Ce syndicat a bien plus de liberté et de pouvoir en matière d'énergie que notre communauté de communes, obsédée par des projets de méthaniseurs aux résidus infects.
Nous avons donc suggéré d'ajouter aux bornes de recharge électriques la possibilité de création de station-service hydrogène. En effet, il n'est jamais trop tôt pour mettre en place un cadre juridique qui pourrait être nécessaire dans le futur.
Mais nous avons essuyé un refus. Avec toutefois une possibilité d'aller obtenir des explications sur le pourquoi de ce refus du SEY. Nous profiterons de cette occasion pour présenter au SEY le projet hydrogène que des citoyens de la communauté de commune avaient élaboré dans le cadre du PCAET.
Aline Read pour la Liste Santé Environnement
Publication dans le Maule Contacts N°390
Airparif ou Breezometer : des sites à consulter... chaque matin.
On était si heureux de ces journées chaudes, précoces, en janvier, en février… On était si heureux de pouvoir abandonner les masques en mars et de… respirer.
Mais pendant ces journées si douces (dues à des conditions peu dispersives), que se passait-il dans l'air ?
Durant des jours d'affilée, les particules "PM 2,5" ont saturé l'Ile-de-France.
Souvent inodores, d'un diamètre inférieur à 2,5 microns, encrassant profondément les poumons, les PM 2,5 sont émises par les véhicules, les avions, les chauffages (surtout ceux au bois quand les conduits ne sont pas équipés de filtres catalytiques ou filtres à particules), l'industrie, l'agriculture, les chantiers…
Durant cette fin d'hiver, sur le site d'Airparif, les cartes d'Ile-de-France ont rarement quitté "le rouge". Ces cartes nous permettent d'évaluer notre exposition à la pollution atmosphérique d'un seul coup d'oeil : la couleur rouge y symbolise un "air néfaste pour les personnes sensibles ou vulnérables". Jusque là surtout présentes au niveau des villes importantes ou des grands axes routiers, les PM 2,5 ont plusieurs fois envahi toute la vallée de la Seine ou toute l'Ile-de-France. Plusieurs fois, la totalité des franciliens a été exposée aux dépassements des seuils PM 2,5 recommandés par l'OMS. Notre ville n'échappait pas au problème.
Qui est classé "sensible ou vulnérable" ? Les asthmatiques, les enfants aux alvéoles pulmonaires non matures, tous ceux qui sont fragilisés par les séquelles du covid... sans oublier les animaux au pré dont l'exposition est permanente.
Que peut-on faire pour se protéger ?
- Pour avoir conscience de la qualité de l'air (nous avons affaire à de l'invisible et de l'inodore...), chaque matin, on peut prendre le réflexe de consulter le site d'Airparif ou de Breezometer (ce dernier complète souvent la météo sur les téléphones portables).
- Ne pas ventiler rapidement (respirer fort) : jogging, sports… à partir du moment où l'air se dégrade (en jaune sur la carte). Pour que chacun soit averti, nous avons suggéré de mentionner journellement la qualité de l'air sur les panneaux électroniques d'information du centre ville et sur le site ou la page Facebook de la mairie.
- Aérer les logements en dehors des périodes de déplacements intenses.
- Dès qu'une station service délivrera de l'hydrogène vert à proximité, on pourra aussi faire le choix de ces véhicules qui ne rejettent aucun polluant et sont aussi rapides à recharger qu'un véhicule à essence.
Aline Read pour la Liste Santé Environnement
Publication dans le Maule Contacts N°389
2022. Un arrêté du Ministère de la Santé enfin paru :
Les enfants qui ont été exposés in utero aux pesticides (dont l'un des deux parents au moins a été exposé professionnellement aux pesticides) et qui développent, dès la naissance ou par la suite, l'une des pathologies suivantes pourront enfin être indemnisés par le « Fonds d'Indemnisation des Victimes de Pesticides » créé par le Parlement :
- Tumeurs cérébrales
- Leucémies
- Malformations du visage (fentes labio-palatines)
- Malformations du pénis (hypospadias)
- Déficience intellectuelle
- Hyperactivité
- Troubles de l'apprentissage
- Troubles de la communication
- Autisme
- Troubles du neuro-développement
Bien sûr, il vaudrait mieux faire de la prévention en évaluant correctement ces produits en amont (les nanopesticides qui pénètrent facilement la peau, les alvéoles pulmonaires, le sang... ne sont pas pris en compte dans les formulaires Cerfa de l'Anses qui autorise les pesticides en France). Mais cette reconnaissance par le Ministère de la Santé est une très bonne nouvelle pour tous ceux qui ont été mis en danger par le lobby agricole qui ne pourra plus affirmer que tout est sous contrôle quand les pesticides sont autorisés.
Outre une rente versée à l'enfant atteint, ceux qui en assument la charge percevront également des indemnités. Une révision des sommes allouées en cas d'aggravation, de complications dues aux traitements, de co-pathologies et la prise en charge d'éventuelles obsèques sont aussi prévues.
Ce fonds d'indemnisations ne concerne malheureusement pas encore tous les habitants. Mais on peut espérer qu'un jour, habiter sous le vent de champs traités sera également pris en compte par le Ministère de la Santé. Dans cette perspective et en cas de problèmes, il serait intéressant de pouvoir prouver l'exposition de nos enfants aux pesticides. En effet, les analyses faites récemment sur l'air des écoles de Maule concernaient les éventuels polluants intérieurs et n'incluaient pas les pesticides.
Vers le mois de juin, il serait donc judicieux de faire faire, chaque année, une analyse. Pas besoin de prélèvements invasifs de type prise de sang : à présent, des kits très simples, réalisés à partir d'une simple mèche de cheveux, suffisent à révéler à quels pesticides on a été exposés pendant les 3 derniers mois.
Aline Read pour la Liste Santé Environnement
Publication dans le Maule Contacts N°388
Adapter le solaire et l'éolien à la plaine de Versailles
Dans le cadre du plan Climat… air… énergies, un collectif de citoyens de notre communauté de communes a cherché comment utiliser ces énergies renouvelables sans porter atteinte aux paysages.
L'électricité ne se stocke pas telle quelle. Mais, comme nous l'avons vu dans les n° précédents, on peut stocker l'énergie électrique issue du solaire et de l'éolien sous forme d'hydrogène vert à destination des véhicules. En effet, ces 2 énergies renouvelables et gratuites, produisent du courant continu ; et c'est justement ce type de courant qu'exigent les électrolyseurs qui fabriquent l'hydrogène vert.
En partant de matériels existant - des panneaux solaires mats, aussi performants et plus discrets que les brillants, et de petites éoliennes à axe vertical de faible hauteur -, ce groupe de travail a cherché à lever les freins esthétiques qui entravent l'utilisation des énergies renouvelables sur notre territoire.
Par ailleurs, pour améliorer la qualité de l'air que nous respirons, ils ont également travaillé sur l'intégration des filets anti-dérive « standard » préconisés par le ministère de l'agriculture pour séparer les champs traités des lieux de passage ou de vie.
En conjuguant les 2 fonctions, ils ont conçu des « tonnelles solaires anti-dérive » assez étroites pour s'installer au bord d'une route ou d'une piste cyclable.
Un module comprend 9 panneaux solaires mats, inclinés à 35 °vers le soleil, soutenus par des équerres ornées de motifs champêtres. Le filet anti-dérive est installé du côté des vents dominants. Il protège des pesticides en cas d’épandage et empêche le vent de s'engouffrer trop fortement sous les tonnelles. De couleur vert foncé, il ne fait pas barrage au regard et laisse entrevoir le paysage.
Les modules sont installés en linéaire ou en quinconce pour permettre le passage des animaux sauvages. En protection d'un champ de 150 m, une quinzaine de modules produisent 50 KW crête.
Retrouvez les visuels de la tonnelle et du moulin éolien à axe vertical, sur www.exister-demain.org/pcaet
Aline Read pour la Liste Santé Environnement
Publication dans le Maule Contacts N°387
Suite du texte écrit conjointement avec Générations Citoyennes 2020, que nous avons dû scinder en deux.
Installer une station hydrogène : comment les choses se passent-elles en pratique ? (suite)
Pour amorcer l'usage de la station, les communautés de communes décident que leurs « flottes captives », c'est à dire les véhicules de chaque commune, rouleront à l'hydrogène (on peut y adjoindre des véhicules qui polluent beaucoup, des bus, des bennes à ordures, des utilitaires d'entreprises roulant au diesel…).
On peut par exemple commencer par une station de distribution de 200 kg/jour, qui évoluera vers une capacité de 400 kg, selon les besoins. Cette solution évolutive fait qu'à l'échelle d'une communauté de communes, le coût de l'opération reste abordable.
La station est tout d'abord alimentée avec de l'hydrogène vert ou bas carbone livré. En effet, les fabricants d'hydrogène français se lancent à toute vitesse dans la fabrication d'hydrogène vert par électrolyse (l'hydrogène gris, cracké à l'aide d'énergies fossiles ne résolvant pas le problème).
De plus, on peut fabriquer de l'hydrogène localement. Cette production à partir d'un électrolyseur local, alimenté par exemple par du solaire, permettrait aux véhicules de la CC, aux soignants, aux aides à la personne, etc. de continuer à circuler en cas de difficultés d'approvisionnement en carburants ou en électricité (la France achemine encore souvent l'électricité en aérien qui est très sensible aux vents violents).
Laissera-t-on le maillage de l'Ile-de-France en stations hydrogène se faire sans nous ?
Laissera-t-on passer cette opportunité de montrer l'exemple ? D'être leaders-référents sur le sujet ? D'agir pour le climat (et notre santé) en réduisant vraiment nos émissions de CO2 et en respirant un air plus pur ?
Une chance : notre maire est président de la communauté de communes Gally-Mauldre et vice-président à la Santé au département. Deux postes-clés... pour agir.
Signé conjointement par William FALCHETTO et Aline READ
Publication dans le Maule Contacts N°386
Urbanisme et Environnement : division de terrains : que peut-on faire pour conserver son cadre de vie ?
Nous craignons que la très prochaine révision du PLU ne permette une densité encore plus forte sur les zones résidentielles des versants de Maule, avec autorisation de construire en lisière, autorisation de créer des bureaux ou autres activités.
A ce sujet, il ne faudra pas oublier de vous déplacer en mairie pour donner votre avis sur la question lors de l'enquête publique PLU.
Si vous divisez votre terrain et voulez conserver votre cadre de vie, sachez que vous pouvez créer des servitudes spéciales sur vos actes notariés de vente qui contraindront le futur propriétaire.
D'abord, demandez à vos voisins s'ils sont acquéreurs. Plusieurs voisins peuvent se grouper pour garder un peu plus de verdure (n'oublions pas que le climat change et que moins on urbanise, moins ça chauffe).
Rédigez très précisément vos demandes et créez des pénalités si elles ne sont pas respectées. Votre notaire ou un avocat vous aideront à les rendre incontournables.
Vous pouvez par exemple :
• Conserver une haie champêtre: précisez bien où elle se situe, si vous voulez la garder haute ou qu'elle soit taillée entre septembre et février (pour ne pas décourager les oiseaux qui nidifient).
• Demander à ce que toute construction sur la parcelle cédée ait un recul minimum de X mètres par rapport à la limite créée, une hauteur maximum, un revêtement de tuiles plates se mariant avec l'existant, un coloris suffisamment soutenu pour ne pas « punaiser » dans le paysage...
• Conserver un cours d'eau, une mare, des arbres…
• Demander à ce que vos arbres dépassent chez votre futur voisin sans avoir à les élaguer…
• Demander à ce que vos arbres situés trop près de la limite soient conservés et que leurs racines soient épargnées.
• Conserver la propriété de votre clôture afin de pouvoir la doubler d'une haie sans obligation de distance ou de hauteur.
• Etablir un passage pérenne au bas du grillage pour les hérissons (un hérisson a besoin d'un hectare pour s'alimenter). Un grillage hermétique les empêcherait de continuer à venir croquer les escargots sur votre parcelle. Depuis l'interdiction d'utiliser tous produits chimiques dans les jardins ou dans les rues, ils sont d'autant plus utiles.
Aline READ pour la liste Santé Environnement
Publication dans le Maule Contacts N°385
Pour un PLAN AIR-CLIMAT efficace et innovant
Notre communauté de communes (Interco Gally-Mauldre) élabore actuellement un Plan Air-Climat avec la participation de tous les habitants.
C'est le PCAET (Plan Climat Air Energie Territorial).
2 idées d'envergure ont déjà été lancées par les participants :
- la pose de panneaux solaires en énergie partagée
- la production d'Hydrogène par l'Interco, comme carburant pour nos véhicules
En combinant ces 2 idées, c'est à dire en produisant de l'Hydrogène à partir du solaire, on répond de façon très efficace et innovante aux objectifs du plan :
Améliorer la qualité de l'air que nous respirons
ET
Contribuer à ralentir l'emballement climatique
En effet, la voiture à hydrogène ne pollue pas (le seul rejet est de l'eau pure), et l'hydrogène produit à partir du solaire est totalement neutre pour le climat.
Pour l'instant, en France, il y a peu de stations délivrant de l'hydrogène (pour nous, la plus proche se trouve près de Versailles).
Ce manque de stations fait que les industriels ne se lancent pas dans la construction massive de voitures utilisant cette énergie propre (ce qui rendrait ce type de véhicules accessible à tous).
Pourtant, la technologie est au point: pour l'instant, pour l'automobiliste, le coût de revient de cette énergie totalement non polluante est le même que celui de l'essence sans plomb 98. Sur notre page Facebook, vous trouverez le dernier record de kilomètres parcourus pour un plein d'hydrogène : (https://www.facebook.com/Liste-Santé-Environnement-103842334530076).
Il faut donc multiplier les stations le plus rapidement possible. L'Etat et les Régions en sont conscients : ils subventionnent massivement ces projets.
Une Interco d'Indre et Loire s'est déjà lancée pour fournir et produire cette énergie totalement décarbonée aux professionnels et aux particuliers (voir l'article de la Gazette des Communes sur notre page facebook).
NB : bien que ce sujet nous unisse, il ne nous est pas permis de signer conjointement cette tribune libre avec M. Falchetto. Suite de ce texte ci-dessous, dans la rubrique GC 2020.
Signé conjointement par William FALCHETTO et Aline READ
Publication dans le Maule Contacts N°384
Une victoire sur l'agrochimie
Vous vous souvenez de notre déception quand la Charte, élaborée par la Chambre d'agriculture, n'avait repris aucune de nos propositions visant à nous protéger des pesticides dans l'air : connaître le nom des produits utilisés, être prévenus avant épandage (afin que nous puissions couper nos VMC, rentrer notre linge, les jouets des enfants)...
Maule n'était pas une exception : selon les recensements faits par les associations nationales, le même mépris a prévalu dans les 80 départements de France où ces chartes ont été mises en place !
Heureusement, le Conseil Constitutionnel vient de censurer cette parodie de concertation avec les habitants. Ces chartes honteuses que les chambres d'agriculture croyaient avoir réussi à faire passer, se retrouvent caduques, privées de base légale.
Il va falloir à présent réécrire la loi Égalim pour obliger les chambres d'agriculture à prendre enfin en compte les Français qui ne veulent plus respirer ces produits chimiques évalués sans toutes les précautions indispensables, et qui ne s'arrêtent pas à la bordure du champ (à cet égard, nous vous conseillons de faire analyser les différents pesticides présents dans votre corps, en cas de problème de santé).
Cependant, dans l'intérêt de la santé publique, le texte de la loi Égalim qui subsiste permet aux Préfets de prendre des mesures de protection des riverains.
Nous engageons vivement la mairie de Maule à réitérer sans délai auprès du Préfet les demandes formulées en juin dernier par le Comité Environnement, Développement Durable et Santé Publique, présidé par le Docteur Séguier (rappelées dans le Maule-Contacts de janvier et sur notre page Facebook).
Cependant, il faut savoir qu'en France, les textes de loi prévoient une protection des habitants uniquement pour les traitements effectués sur « les parties aériennes des plantes ».
Aucune protection n'est prévue par l'État contre la diffusion des pesticides par les traitements de sol et les traitements de semences (enrobage, pelliculage...).
En effet, si l'agriculture biologique utilise encore des graines protégées par leur enveloppe naturelle, la plupart des autres agriculteurs utilisent aujourd'hui des graines traitées aux pesticides avant même le semis...
NB : bien que ce sujet nous unisse, il ne nous est pas permis de signer conjointement cette tribune libre avec M. Falchetto. Suite de ce texte ci-dessous, dans la rubrique GC 2020.
Signé conjointement par William FALCHETTO et Aline READ
Publication dans le Maule Contacts N°383
Bonjour à tous,
Vous connaissez notre action pour que la contamination aux pesticides par inhalation soit prise en compte par les autorités censées nous protéger (vous trouverez sur la page Facebook de la Liste Santé Environnement notre réponse au curieux «contre-édito» du Maire qui figurait en face de la tribune libre que nous avions signée conjointement avec M. Falchetto).
Mais nous pouvons également être contaminés par l'ingestion de ces molécules de synthèse dont les résidus sont présents dans les produits alimentaires.
Si les pesticides inhalés passent directement dans notre sang (ce qui est sans doute le plus nocif pour notre santé), les pesticides ingérés sont traités par notre intestin grêle puis par notre foie. Le rôle du foie est de transformer ou dégrader les déchets de notre alimentation pour permettre leur évacuation. Malheureusement, cet organe merveilleux n'était pas programmé pour épurer des molécules de synthèse. Il s'y épuise et réalise ce lourd travail... plus ou moins bien.
Des chercheurs de l'Inra et de l'Inserm ont étudié l' « effet cocktail » de l'ingestion orale chronique de pesticides à faibles doses sur le métabolisme. Les perturbations sont typiques des complications de l'obésité : les mâles développent diabète, surpoids, accumulation de graisses dans le foie. Chez les femelles, on constate des perturbations hépatiques (par exemple un stress oxydatif : les cellules du foie sont attaquées par des radicaux libres) ou une modification de l'activité du microbiote intestinal (lien vers cette étude publiée dans la revue Environmental Health Perspectives sur notre page Facebook).
En outre, d'après « Alerte Médecins Pesticides », près de 50 % des pesticides sont, directement, des perturbateurs endocriniens.
Les enfants sont des organismes en formation : à ce titre, ils demeurent les plus fragiles. Il est donc judicieux de les orienter en priorité vers une alimentation la moins contaminée possible.
La commune de Maule a signé une convention contre les perturbateurs endocriniens : le choix du bio pour nos cantines permettrait de l'appliquer concrètement...
NB : bien que ce sujet nous unisse, il ne nous a pas été permis de signer conjointement cette tribune libre avec Monsieur Falchetto. Vous trouverez donc la suite de ce texte dans la rubrique de Générations Citoyennes 2020.
Aline Read, pour la Liste Santé Environnement
Publication dans le Maule Contacts N°382
La saga des pesticides… suite
La Préfecture des Yvelines vient de mettre en ligne la charte censée nous protéger contre les pesticides. C’est la chambre d’agriculture qui l’a rédigée. La déception est totale.
Rien de ce que notre commune a demandé, par la voix du Docteur Séguier, adjoint au Maire en charge de la Santé publique et de l'Environnement, n'a été institué.
En effet, la demande envoyée à la chambre d'agriculture comportait :
• l’obtention d’un délai de prévenance des épandages permettant à la mairie d’informer les concitoyens
• l’obtention de la déclaration du produit épandu, ainsi que des précautions à prendre pour les habitants exposés ou sous les vents
• l’organisation d’un suivi et d’une structure permettant une remontée des non-respects de la charte. Cette charte ne respecte en rien ce que la loi Egalim réclame pour protéger les résidents et ignore carrément les mesures prévues par le code rural depuis 2020.
Après avoir instauré des distances de sécurité ridicules (5 m à la place des 100 m réclamés par la Commission sénatoriale ”pesticides” en 2012), cette charte nous refuse jusqu'à la faculté de nous protéger par nos propres moyens et tente surtout... de nous berner :
- rappels des réglementations déjà existantes comme si c'était des nouveautés… promesses de vagues renseignements… à l'échelle de tout le département...
Telle qu’elle est rédigée, elle permettrait de nous donner pour toute information: ”au printemps, dans les Yvelines, on utilise des insecticides”.
La loi Egalim demande clairement des mesures de protection ”adaptées” pour protéger les résidents, les habitations, les jardins, avant toute utilisation de pesticides.
Pour se protéger, quoi de plus adapté que de savoir quand débutent les pulvérisations ?
Si on tombe malade, quoi de plus adapté que de connaître les produits chimiques auxquels on a été exposés ?
A présent, la Préfecture a mis la charte en ligne et cela vaut approbation de sa part.
Une solution pour obtenir un texte vraiment protecteur est de demander l’abrogation de cette approbation préfectorale. Nous en avons fait la demande au maire lors du dernier Conseil Municipal : il a suggéré que le
comité Environnement/Santé se saisisse à nouveau du sujet.
Dans l'intérêt de la Santé publique, depuis le 1er janvier 2020, le Maire peut également prendre un arrêté imposant délai de prévenance, déclaration des produits épandus et éloignement des traitements en raison du
contexte environnemental et climatique. Maule étant située sous les vents de plus en plus violents des plateaux traités par chimie de synthèse, nous sommes dans ce cas de figure. Nous ferons tout notre possible pour aboutir à une solution protectrice.
Signé conjointement par Aline READ et William FALCHETTO
Publication dans le Maule Contacts N°381
En septembre 2020, SNCF Réseau (devenue société anonyme commerciale) a coupé "à blanc" les haies champêtres qui existaient sur les deux lisières de son emprise foncière communale, exposant ainsi les terrains et les maisons des habitants vivant à proximité, aux herbicides et débroussaillants utilisés sur les voies et les pistes.
Or, selon une instruction du Ministère de l'Agriculture, les haies, hautes, denses et sans ruptures, sont encore la meilleure protection pour limiter le transfert des pesticides (les murs et palissades détournent les flux d'air, les reportent par le dessus et ne les filtrent pas). À Maule les flux d'air qui
projettent sur les terrains les poussières chargées de produits chimiques sont les vents d'ouest dominants (de plus en plus forts) qui ballaient les voies, et les appels d'air au passage des trains.
Cependant, la loi EGALIM "subordonne toute utilisation de produits phytosanitaires à des mesures de protection des habitants et de leurs parcelles". Mesures de protection qui doivent être adaptées au contexte topographique, pédoclimatique, environnemental et sanitaire (loi Egalim,
article L.253-8-III du CRPM). Mesures de protection qui doivent être prises avant tout épandage de pesticides.
Nous nous sommes donc rendus à la réunion SNCF/ Elus/ Associations Charte EGALIM du 12 octobre au siège de SNCF Réseau pour porter la pétition des Maulois, pointer cette destruction aberrante et réclamer des mesures immédiates (dans le cadre de cette loi) afin de protéger nos poumons et nos parcelles :
• la non-dévitalisation et la repousse des "rejets de souches" des haies bordant nos parcelles, jusqu'à ce qu'elles retrouvent leur épaisseur et leur hauteur,
• là où les dommages sont irréversibles, la replantation de haies hautes, denses et persistantes,
• la mise en place de brandes de bruyère sur 3 mètres de hauteur, qui pourront filtrer les flux d'air en attente de la repousse des haies,
• un délai de prévenance en mairie avant épandage, ainsi que la communication exhaustive des produits chimiques utilisés par la SNCF, dans leur formulation complète.
Moins de plantes envahissantes, c’est moins de produits utilisés par la SNCF pour supprimer les pousses. Chez vous, supprimez sans remords les ailantes et les érables planes (dont les nombreux fruits en ailettes germent sur tous terrains au détriment d’autres espèces – voir article sur le Maule
Contacts de décembre 2016). Plus d’infos sur notre page Facebook.
Aline READ pour la liste Santé Environnement
Publication dans le Maule Contacts N°380
Bonjour à tous
Dans le numéro de juillet/août, nous nous réjouissions que la commune (se joignant à l'action de plusieurs associations) ait demandé à la Chambre d'Agriculture des Yvelines d'instaurer dans la «Charte d'engagements» prévue par le code rural, un délai de prévenance lorsque les agriculteurs prévoient d'épandre des pesticides, afin que les habitants qui le désirent puissent recevoir un SMS d'avertissement et rentrer leur linge et les jouets, fermer leurs fenêtres, couper les VMC etc... pendant la pulvérisation.
Vous êtes nombreux à demander quand ce système sera mis en place, afin de vous inscrire pour recevoir ces SMS d'alerte.
La concertation publique s'est achevée le 15 juin et la Chambre d'Agriculture avait 2 mois pour transmettre au Préfet son projet de Charte amendé. Le préfet a ensuite 2 mois pour valider la Charte ou la retoquer. À l'heure du bouclage de ce Maule Contacts, nous n'avons pas encore de nouvelles. Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant sur notre page Facebook.
Par contre, nous avons été déçus par le projet final de la Maison Médicale chaussée Saint Vincent : en effet, il ne tient pas du tout compte du dérèglement climatique ! Les 20 arbres adultes existant sur le terrain vont être supprimés, le pourtour du bâtiment sera entièrement dallé ou goudronné, et la toiture de plus de 800 m² est prévue en zinc. Tel qu'il est ainsi conçu, ce projet va créer un point chaud non négligeable dans la ville.
Pourtant, 3 pans de toiture sur 4 sont exposés au soleil et il y avait là matière à utiliser les « tuiles solaires » photovoltaïques mates à l'esthétique très proche du zinc (avec une telle surface de toiture, on produit de l'énergie pour 20 ménages de 4 personnes, c'est à dire une grande partie des besoins du bâtiment). Contrairement aux panneaux solaires standards brillants rajoutés sur les toits, les « tuiles solaires » servent directement de toiture, ce qui allège le poids, et existent en version mate ce qui permet leur utilisation dans les beaux villages (voir photos sur notre page facebook).
Nous avons également suggéré de conserver un maximum d'espaces de terre arable sur le parvis afin que de la végétation basse tempère la chaleur de la dalle (les petits arbres replantés mettront longtemps à faire de l'ombre) mais nos suggestions ont été, en l'état, écartées.
Aline READ pour la liste Santé Environnement
Publication dans le Maule Contacts N°379
Bonjour à tous,
Tout d’abord, nous remercions les Maulois qui ont voté pour la Liste Santé Environnement.
Nos actions ont commencé. Une consultation publique en ligne, concernant les épandages de pesticides, était ouverte jusqu’au 15 juin par la Chambre d’Agriculture des Yvelines. Le texte proposé n’apportait rien de nouveau
par rapport à la législation existante, les distances ridicules d’éloignement des épandages (5 m, 10 m) par rapport aux parcelles habitées y étaient confirmées, alors que la mission sénatoriale « Pesticides » de 2012 réclamait 100 m !
Le décret ministériel qui a défini ces distances dérisoires est d’ores et déjà attaqué par des associations. Mais le temps juridique est long... Nous avons donc demandé, dans un premier temps, que les agriculteurs préviennent
la commune la veille du jour où ils prévoient un épandage, afin que la mairie puisse avertir les habitants qui le désirent par SMS. Ainsi, nous pourrons tenter de nous protéger, fermer les fenêtres, rentrer le linge et les jouets
des enfants, stopper les VMC (qui tirent l’air extérieur) pendant l’épandage.
Nous avons également demandé que le nom des produits épandus soient mentionnés afin que ceux qui déclarent un cancer d’origine environnementale puissent répondre à la question posée par leur oncologue « Avez-vous été exposés à des produits chimiques ? », question à laquelle on ne peut pas répondre pour l’instant.
Dans le cadre de la première réunion du comité Environnement / Développement Durable / Santé Publique, nous avons exposé ces idées à Monsieur Séguier et à Monsieur Richard.
L’accueil a été favorable, et le 11 juin, la mairie a également fait ces 2 demandes cruciales à la Chambre d’Agriculture. Cette dernière doit transmettre les demandes au Préfet… A suivre
Aline READ pour la liste Santé Environnement